Quatre syndicats opérant dans le domaine du Transport Taxi se sont rencontrés, hier, à la gare du Caroubier (Alger) pour débattre des préoccupations de la corporation et notamment élaborer la formule la plus appropriée pour faire aboutir la plateforme de revendications. Il s'agit des organisations de l'Union nationale algérienne des chauffeurs de taxis (UNCT), la Fédération des chauffeurs de taxis (FCT) affiliée à l'UGCAA, le Syndicat des chauffeurs de taxis (UGTA) et l'Organisation nationale des chauffeurs de taxis (ONCT). A l'issue de la réunion, les participants ont convenu de la création de la Coordination nationale des chauffeurs de taxis (CNCT) qui regroupera désormais les quatre organisations précitées. «L'objectif est de faire en sorte que les chauffeurs de taxi disposent d'un seul porte-parole et qui sera le représentant principal de la corporation auprès des pouvoirs publics», indique to de go M. Ait Brahim de l'UGCAA joint au téléphone. «Nous étions jusqu'ici en rangs dispersés. Chacun revendique ses doléances qui sont, dans le fond, les mêmes que nous partageons tous. Il est grand temps, donc, de regrouper l'ensemble des intervenants dans la profession», a-t-il ajouté. Pour ce syndicaliste, les conditions de travail des taxieurs doivent être prises en compte et des solutions soient trouvées. «Il ne s'agit nullement à présent de revendications professionnelles qui sont claires et contenues dans des correspondances adressées au gouvernement, mais des problèmes sociaux qui ont mis au chômage plusieurs chauffeurs de taxi», enchaîne-t-il. Plus clair, l'interlocuteur fera savoir que la situation sociale pour certains chauffeurs de taxi s'est nettement détériorée ces dernières années : «Des centaines de taxieurs ont dû cesser leur activité en raison des augmentations de plus de 200% enregistrées sur la location des licences d'exploitation par leur propriétaire». A cela s'ajoute, poursuit-on, d'autres chauffeurs de taxis qui sont poursuivis en justice par les institutions bancaires pour le non paiement des échéances des crédits contractés pour l'achat de leur véhicule. A ce point précis, il dira que plusieurs ont reçu des convocations pour régler les montants selon l'échéancier établi, avant les poursuites judiciaires. Les taxieurs attirent, également, l'attention des autorités sur les activités des clandestins. Notons enfin que les membres de la nouvelle Coordination animeront bientôt une conférence de presse où seront évoqués les différents volets liés à la profession des taxieurs seront évoqués.