Echéance n Les assises de l'artisanat qui se dérouleront à partir du mois d'octobre, permettront de faire une évaluation et de se projeter dans les années à venir. 90 structures seront réceptionnées d'ici à la fin de l'année, notamment des chambres et des centres d'artisanat, mais aussi des musées. Outre des pôles d'excellence concernant certaines spécialités (dont les bijoux traditionnels), 117 autres structures sont inscrites dans le prochain programme quinquennal. C'est ce qui ressort de l'intervention du ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, à l'ouverture, hier, de l'atelier de certification de formateurs aux méthodes Cree (Comment créer une petite entreprise) et Germe (comment gérer une entreprise). Pour le prochain quinquennal, le ministre a annoncé que son département a demandé un budget de 10 milliards de dinars pour financer les petites et moyennes entreprises, mais aussi pour financer des activités. Le premier responsable du secteur a reconnu qu'il y a des difficultés pour bénéficier d'un crédit auprès des banques. «Il faut que nous disposions de notre propre centre de financement», estime-t-il. Les travaux de l'atelier qui ont débuté hier et qui prendront fin le 28 du mois en cours, seront encadrés par Dissou Zoumahoun, expert international accrédité au bureau international du travail. 20 cadres du secteur de l'artisanat bénéficieront de cette formation.163 rencontres dans le cadre de la méthodologie Cree (comment créer une petite entreprise), et 417 dans le cadre de la méthodologie Germe (comment gérer une entreprise), ont été organisées. 8133 cadres du secteur ont été formés en quatre ans. L'accréditation des formateurs par une institution internationale, l'encouragement des formations en faveur des artisans, le renforcement du secteur par des formateurs accrédités dans l'activité économique et l'accompagnement des artisans sont, entre autres, les objectifs de cet atelier. Le ministre a expliqué que l'accréditation de formateurs par le Bureau international du travail, permettra de réaliser les objectifs tracés dans le programme quinquennal. «La réalisation de nos objectifs pour le prochain quinquennal dépend de la volonté et de l'implication des différents artisans, afin de permettre au secteur de s'adapter aux nouvelles technologies», a-t-il affirmé.