Les élus à l'Assemblée populaire de wilaya de Tizi Ouzou débattront aujourd'hui (mardi) du bilan d'activité (en matière de développement local) de l'année 2008 et des perspectives pour l'année en cours. Hier, premier jour de la session ordinaire, il a été procédé à l'adoption du Budget supplémentaire (BS) 2009. Celui-ci est d'un montant de près de 500 millions de dinars dont plus de 97 millions pour la section fonctionnement. Dans la section équipement et investissement, l'APW a créé un nouveau chapitre intitulé : «Autres opérations hors programmes», doté d'une cagnotte de 97,5 millions de dinars pour des subventions aux communes côtières pour l'entretien des plages pendant la saison estivale, subventions aux communes pour des opérations d'intérêt général et acquisition de camions chasse-neige. Le BS adopté, il a été fait lecture du bilan d'activité 2008 et du plan d'action 2009. Selon le document dont une copie nous a été remise, à la fin de l'exercice 2008 le montant alloué à la wilaya, tous programmes confondus (PCD - PSD) est de 116,18 milliards de dinars. Selon le même document «à lui seul le Programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC) dégage une enveloppe financière de 112,06 milliards de dinars soit 96,45% de volume global». En 2008, 70,21% des PSD qui s'élèvent à 112,78 milliards de dinars, ont été alloués aux secteurs de l'urbanisme, des infrastructures de base, l'enseignement supérieur, l'hydraulique et l'éducation. Pour ce qui est de l'exercice en cours, la wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié de 13 910,7 millions de dinars dans le cadre des PSD et de 1 931 millions de dinars dans le cadre des PCD. Il est souligné qu'à «l'issue de l'exercice 2008 et après la mise en œuvre du programme 2009, l'autorisation du programme globale de la wilaya arrêté à juin 2009 est évalué à 129 milliards de dinars». Il est vrai que depuis quelques années la wilaya de Tizi Ouzou bénéficie d'importantes enveloppes financières pour lui permettre de rattraper le retard qu'elle accuse en matière de développement local, mais celui-ci se fait au ralenti en raison de nombreuses contraintes dont l'opposition des propriétaires terriens, la rareté du foncier public et le désintérêt des entreprises de réalisation pour la région.