Résumé de la 14e partie n Aïcha a préparé le faisan que Achour, un ami de son père, a braconné. L'ami a partagé le dîner et parle, autour de lui, de l'accueil qu'on lui a réservé. Le lendemain, peu avant le dîner, on frappe à la porte. le père de Aïcha va ouvrir. Il s'étonne de voir un jeune homme. — Qui es-tu ? demande-t-il — Je suis le fils de Achour… Et avant que le père ne dise quoi que ce soit, il ajoute. — Mon père t'a offert, hier, un faisan… — C'est vrai, il nous a régalés d'un faisan…Que va-t-il faire ? L'heure du dîner approche. — Attends-moi, ici… Il va consulter Aïcha. — Que faut-il faire ? — On ne peut refuser de recevoir le fils de celui qui nous a régalés d'un faisan ! — Que va-t-on lui donner ? — Je me débrouillerai ! Le père fait rentrer le fils de Achour. — Entre, nous t'invitons à manger ! Il le fait asseoir sur une natte et le fait patienter jusqu'au dîner. Aïcha apporte deux bols de chorba dans lesquels elle a mis des os du faisan de la veille. — Mange, c'est chaud ! Le jeune homme mange, puis il se lève pour partir. Le lendemain on vient frapper à la porte de Aïcha. Son père ouvre. — Qui es-tu ? — Je suis le neveu de celui a braconné le faisan… — Ah, toi aussi, tu viens nous rendre une visite de courtoisie, entre. Il le fait entrer, puis il va voir Aïcha. — Nous n'avons rien à lui offrir ! — Si, dit Aïcha, il me reste une cuillerée de la chorba d'hier ! Le père rit. — Une cuillerée ? Tu plaisantes ! — Non, va, je vais apporter le repas ! Le père retourne s'asseoir avec son hôte qui attend un repas royal. Aïcha arrive, avec deux bols d'eau claire. — Fille, dit le père, que nous apportes-tu là ? — Ce sont des restes du repas d'hier, j'ai dû l'étendre avec de l'eau, pour qu'il y en ait suffisamment pour deux ! Le père comprend la ruse de sa fille. — Tu en as gardé une cuillerée pour nos éventuels hôtes de demain ! — Oui ! Le neveu de Achour boit son bol et s'en va. Depuis, plus personne ne se présenta. — Ouf, soupire Aïcha. (à suivre...)