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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Esprit, es-tu là ? (16e partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 08 - 2009

Résumé de la 15e partie n C'est le triomphe pour les deux sœurs. Elles sont désormais sollicitées de partout.
Elles donnent des conférences et des séances spirites.
Elles se rendent au Canada où le mouvement se répand, puis en Angleterre. Les jeunes filles sont toujours accompagnées de leur mère et de leur sœur aînée qui gère leurs finances. Le mouvement gagne l'Allemagne et la France.
Les années passent. Des dissensions naissent à propos de la fortune amassée. La sœur aînée, Leah, se montre particulièrement cupide.
En 1889, après le décès de leur sœur aînée, Leah, Margaret fait une déclaration fracassante au journal World du 21 octobre 1888 : elle avoue que les bruits entendus dans la ferme de Hydesville étaient une invention !
«Ma sœur Kate et moi étions de très jeunes enfants quand cette terrible supercherie s'amorça. J'avais huit ans, juste un an et demi de plus qu'elle. Nous étions des enfants espiègles et cherchions simplement à faire peur à notre chère mère qui était une très bonne personne et facilement craintive. Nous faisions rebondir une pomme sur le plancher de notre chambre pour produire des coups sourds. Quand elle ne le supporta plus, notre mère en parla aux voisins. Et c'est de cette façon que nous avons commencé ; d'abord en voulant faire une simple farce pour effrayer notre mère. Puis, quand tant de personnes vinrent nous voir, nous fûmes nous-mêmes effrayées et, dans notre propre intérêt, nous avons dû continuer malgré nous. Personne n'a jamais suspecté que nous trichions puisque nous étions si jeunes. Nous étions dirigées intentionnellement par notre sœur [aînée] et inconsciemment par notre mère. Nous l'avons souvent entendue dire : «Y a-t-il un esprit désincarné qui a pris possession de mes enfants ?» Notre sœur aînée nous emmena à Rochester. C'est là que nous avons trouvé une nouvelle façon de produire les coups. Ma sœur Katie fut la première à se rendre compte qu'en bougeant ses doigts, elle pouvait tirer des sons avec ses articulations et ses jointures, et que le même effet pouvait être obtenu avec les orteils. Après avoir réalisé que nous pouvions produire des «coups» avec nos pieds, d'abord avec un puis avec deux, nous nous sommes entraînées jusqu'à ce que nous puissions le faire facilement dans une salle sombre. À Rochester, [notre sœur aînée] organisa des exhibitions. Des foules nombreuses venaient nous voir et cela lui rapportait 100 à 150 USD chaque soir.»
Ces déclarations n'ont pas grand effet. Les sœurs vont pourtant donner des séances pour expliquer leur tricherie et dénoncer les charlatans. Quelque temps après, elles reviennent sur leur confession que, selon elles, on leur a arrachée, et elles veulent reprendre leur carrière de médium. Mais elles n'ont plus le succès d'antan.
Kate meurt en juillet 1892, à l'âge de 56 ans, sa sœur Margaret, l'année suivante, à 59 ans, toutes les deux ruinées. Elles tombent vite dans l'oubli, mais le mouvement qu'elles ont initié s'est extraordinairement développé, aux Etats-Unis, puis en Europe, où des savants, des hommes de lettres et des artistes vont y souscrire. Des médiums aux talents indéniables vont apparaître : Daniel Dounglas Home, Eusapia Palladino et d'autres. C'est l'histoire de quelques-unes de ces célébrités que nous allons faire découvrir à nos lecteurs. (à suivre...)


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