Les organisateurs du Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda) ont dressé hier un bilan «positif» de la 2e édition de ce festival, qui s'est tenue du 14 au 18 octobre. «Nous sommes très satisfaits quant au bon déroulement de cette seconde édition qui a été une réussite totale», ont estimé les membres du commissariat du festival lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan de cette édition. Un court-métrage vidéo, retraçant les moments forts de ce Fibda, a été projeté, suivi de la présentation du nouveau magazine algérien de la bande dessinée lancé à l'occasion de ce festival. Intitulée El-Bendir, cette publication rassemble les meilleures signatures algériennes de la BD, réunies autour d'une nouvelle génération de jeunes talents. Le bouillonnement de culture, le foisonnement de style et la diversité des expositions proposés dans cette manifestation culturelle ont été accompagnés d'ateliers et de conférences qui ont permis au public de découvrir le souffle créatif de cet art qu'est la bande dessinée. Un hommage particulier a été rendu au caricaturiste Slim lors de ce festival qui a également évoqué le regretté Sid Ali Melouah et ses caricatures. Un hommage a été, en outre, rendu à la Palestine à travers les œuvres d'un jeune bédéiste, regroupées sous le titre éminemment symbolique de Nous aimons la vie. Les organisateurs qui ont émis le souhait de voir ce festival devenir un rendez-vous annuel, affirment que le Fibda est désormais inscrit dans les tablettes des grandes rencontres internationales.