Résumé de la 7e partie n Chez Miss Pebmarsh, l'Inspecteur Hardcastle commence son enquête. C'est Sheila Webb qu'il interroge la première … Hardcastle enregistra d'un froncement de sourcils. — Ah ! bon. Parce que vous aviez déjà travaillé pour elle ? — Non, jamais, répondit Sheila vivement. — Vraiment ? En êtes-vous sûre ? — Oui, oui, absolument, affirma Sheila. Voyez-vous, miss Pebmarsh est une de ces femmes qu'on n'oublie pas. C'est d'autant plus bizarre. — En effet. Enfin, pour l'instant, laissons cela. A quelle heure êtes-vous arrivée ? — Un peu avant 3 heures, car le coucou de l'horloge... (Elle s'interrompit brusquement, le regard fixe...) Comme c'est étrange. Sur le moment, je n'y avais pas fait attention... — A quoi donc, miss Webb ? Aux pendules ? — Oui. Le coucou a bien sonné trois heures, mais toutes les autres pendules avançaient d'une heure. Curieux, n'est-ce pas ? — Certes, très, reconnut l'inspecteur. Voyons, quand avez-vous découvert le cadavre ? — Pas avant de contourner le canapé. C'était.., il était là. Oh ! c'est atroce, atroce... — Oui, je l'avoue. Le connaissiez- vous ? L'aviez-vous déjà rencontré quelque part ? — Jamais. — C'est sûr ? Vous savez, il a pu vous paraître très changé. Réfléchissez Etes-vous certaine de ne l'avoir jamais vu ? — Tout à fait. — Bon, admettons Qu'avez-vous fait ensuite ? — Ce que j'ai fait ? — Oui ? Mais rien.., rien du tout. J'en étais incapable. — D'accord, mais l'avez-vous touché ? — Oui, c'est vrai, pour voir si... pour voir, seulement. Mais il était... complètement froid… et... et j'avais les doigts pleins de sang, gluant, épais. C'était affreux, dit-elle, se mettant à trembler. — Allons, allons, fit Hardcastle paternel. C'est fini maintenant. N'y pensez plus. Et après, que s'est-il passé ? — Je ne sais plus... Ah ! si, elle est arrivée. — Qui ça ? miss Pebmarsh ? — Oui. Mais à ce moment-là je ne savais pas qui c'était. Elle est entrée avec un panier à provisions, expliqua-t-elle d'un ton qui soulignait combien ce panier lui avait paru choquant, déplacé. — Que lui avez-vous dit ? — Rien, je crois.., j'ai essayé, mais j'avais la gorge nouée, dit-elle, portant la main à son cou. Et puis,.. et puis elle a demandé qui était là, elle a commencé à venir vers moi, et j'ai cru.., j'ai cru qu'elle allait marcher dessus. J'ai crié.., après je ne pouvais plus m'arrêter.., j'ai couru hors de la maison, et... — Bon, mais encore une question : pourquoi étiez-vous entrée dans cette pièce ? — Que voulez-vous dire ? interrogea-t-elle l'air surpris. (à suivre...)