Evénement n Le Salon international de l'emballage, de l'agroalimentaire et du conditionnement (Sieac) a ouvert ses portes dimanche à la Safex (Pins Maritimes). Il durera jusqu'au 18 novembre. Trente-deux exposants ont planté leurs stands sur une superficie dépassant les 630 m2 dont trois étrangers venus de France, de Turquie et de Chine. A cette occasion, les visiteurs découvrent les dernières évolutions enregistrées dans les matériaux de base, les emballages et les accessoires de l'emballage, les machines de transformation des matériaux ainsi que les machines de conditionnement. Les visiteurs peuvent également se renseigner sur les machines d'impression, de marquage, de codage et d'étiquetage. Les emballages et les conditionnements font, en effet, partie intégrante de la plupart des produits alimentaires de large consommation. Toute la filière agroalimentaire se retrouve ainsi concernée : industrie des huiles et corps gras, de la biscuiterie, de la viande, du poisson, des fruits et légumes, des grains, des aliments pour animaux et des boissons. Durant les quatre jours d'exposition, les entreprises du secteur agroalimentaire découvriront des solutions novatrices à même d'améliorer leur compétitivité, optimiser le coût et la durée de vie des produits, réduire leurs impacts environnementaux et enfin mieux communiquer avec le consommateur. Lors de notre virée au Salon, certains exposants avec lesquels nous nous sommes entretenus, déplorent le fait que le marché de l'emballage ne soit pas assez développé dans notre pays d'autant plus qu'il sert à identifier les produits et contribue au contrôle de la contrefaçon. «La présence d'une trentaine d'exposants seulement reflète le degré d'importance donné à ce domaine d'activité», dira Mme Bahia Attba, représentante de Sarl Inter Trade Contact. Par ailleurs, notre interlocutrice estime que le crédit documentaire introduit dans le cadre de la loi de finances n'arrange guère les entreprises nationales surtout lorsqu'on sait que la matière première, en l'occurrence le papier, est importée. «Le certificat de conformité nous revient cher», déplore-t-elle. Ce Salon est aussi une occasion pour les entreprises de se familiariser avec les normes utilisées à l'international en termes d'identification et l'authentification des produits. Ce genre de normes, utilisées dans les pays développés comme mécanisme qui sert, en plus de l'identification, à répertorier et bien contrôler les produits, est peu utilisé au niveau local. D'après Halim Recham, président de la GS1, entreprise spécialisée dans ce genre d'opérations, les entreprises algériennes ont recours à cette mesure seulement lorsqu'elles exportent car les standards internationaux l'exigent. «Il y a seulement une vingtaine d'entreprises qui ont procédé à l'identification de leurs produits alors que pour certains, comme les médicaments, la loi l'exige», indique-t-il. A noter enfin que le Sieac-2009 représente une opportunité d'affaire en permettant aux professionnels de créer des réseaux de contacts en vue d'élargir leur champ de production et de distribution aussi bien au niveau national qu'international.