Résumé de la 10e partie n Le jeune homme écrit une lettre à une vieille qui s'empresse d'aller au palais pour la remettre au roi... Le roi lit la lettre. Il s'écrie aussitôt. — Je n'ai jamais vu une lettre aussi bien tournée ! Il la relit. — Le style est admirable, les phrases bien faites, les arguments bien mis en évidence… Celui qui a écrit cette lettre est un génie ! Il ordonne aussitôt qu'on aille chercher la vieille femme. Celle-ci arrive, toute tremblante. — Je n'ai rien fait de mal, dit-elle, mon fils non plus ! Mais le roi sourit. — Sois heureuse ! Ta lettre m'a convaincu de l'innocence de ton fils ! La vieille se jette aux pieds du souverain. — Que Dieu te bénisse ! Le roi la relève. — Mais dis-moi, qui t'a écrit cette lettre ? — C'est un jeune homme ! — Tu le connais ? — Non, non, il était de passage… Je crois qu'il est à la recherche de la science ! — Donne-moi vite son signalement. La vieille s'inquiète. — Vous n'allez pas lui faire de mal ? — Au contraire, je veux le récompenser ! Le roi envoie aussitôt ses soldats à la recherche du jeune. On le trouve en rase-campagne, alors qu'il s'apprêtait à dîner d'un morceau de galette et de quelques figues sèches. un soldat l'interpelle. — Holà ! C'est toi le jeune homme parti à la recherche de la science ? Le jeune homme s'effraie. — Oui, dit-il. Je n'ai rien fait de mal ! — Est-ce toi qui as écrit une lettre à une vieille femme dont le fils était en prison ? — Oui, dit-il. Mais je n'ai fait que raconter l'histoire qu'elle m'a contée ! — Alors, suis-nous, le roi veut te voir ! Le jeune homme proteste. — Je n'ai fait que raconter ce que la ville m'a conté ! On l'emmène au palais. Il s'en veut d'avoir fait cette lettre. Si au moins il avait été bien payé pour sa peine ! Il se rappelle aussi la parole du vieux sage : contente-toi de peu et tu auras plus ! Il a voulu suivre ce conseil, mais il ne va récolter que le pire ! Dès que le roi le voit, il s'écrie : — Voilà donc le jeune homme qui écrit si bien les lettres ! — Je n'ai fait que raconter l'histoire qu'on m'a confiée ! — Mais ta lettre est bien faite mon garçon, et pour cela je veux te récompenser ! Le jeune homme sourit : contente-toi de peu, a dit le sage, tu auras plus ! (à suivre...)