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Une «exception» aux normes de la démocratie
Publié dans Info Soir le 25 - 02 - 2004

Fausse note L?état d?urgence, même vidé de son contenu restrictif, «entache» la crédibilité des élections.
Un pays démocratique occidental peut-il organiser une élection à l?ombre d?un état d?urgence ?
La réponse est évidente : c?est non.
Alors, pourquoi ce qui n?est pas valable pour l?Occident l?est-il pour certains pays du tiers-monde ?
Le cas de l?Algérie et de l?Egypte où ont lieu régulièrement des scrutins sous le «parapluie» de mesures exceptionnelles de l?état d?urgence est significatif de ce qui semble être une «entorse» à ce schéma universel d?alternance politique qu?est la démocratie.
En effet, en théorie, la démocratie est fondamentalement liée à l?existence, d?institutions législatives représentatives qui contrôlent le pouvoir exécutif, d?un système judiciaire indépendant qui préserve la primauté de la loi, de partis politiques crédibles ouverts et responsables devant les citoyens, et surtout d?élections qui permettent aux citoyens de choisir librement leurs représentants aux responsabilités de l?Etat.
Pour d?aucuns, cela ne semble pas être le cas dans les deux pays cités plus haut, pour la simple raison que, selon les critères objectifs de la science politique, les normes internationales dans l?organisation d?élections vraiment et authentiquement démocratiques ne semblent pas être respectées.
Non pas à cause de l?instauration et de la permanence des dispositions de l?état d?urgence, qui, dans le cas de l?Algérie, est quasiment vidé de son contenu, mais parce que la fonction de l?élection n?a pas la même signification dans les deux parties du monde.
Certes, l?état d?urgence en tant que tel, qui dure depuis 12 ans en Algérie et depuis 23 ans en Egypte, «entache», la fraude ou le bourrage des urnes aidant, les élections organisées dans ces deux pays.
Néanmoins, les standards internationaux en matière d?élections démocratiques, à savoir «la non-discrimination entre les citoyens dans la participation aux élections, le droit à la liberté d?expression, d?organisation et de réunion, en particulier en période électorale, l?accès équitable des candidats aux médias, le respect des choix électoraux et de l?intégrité des scrutin», ne sont pas directement respectés à cause de cet état d?urgence, mais bien par des dérives et des dérapages inhérents à tout le système de gouvernance qui prévaut depuis des décennies notamment en Algérie.
Dans ce cadre bien tracé, avec ou sans état d?urgence, les élections se déroulent et sont plus destinées à avaliser des décisions arrêtées au préalable qu?à permettre l?expression du libre choix des électeurs.
Il s?agit aussi de montrer à l?opinion publique internationale l?image d?un «pays démocratique en phase de construction» et de processus d?intégration de l?opposition dans un jeu politique pacifique.
Alors, état d?urgence en vigueur ou pas, les élections dans les pays du tiers-monde ne servent qu?à une légitimation d?une certaine conception du pouvoir politique.


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