Affirmation n Le problème relatif à la pénurie des doses de vaccin au niveau des établissements publics de santé sera résolu, avant la fin de ce mois-ci, a déclaré, hier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Il n' y aura aucun problème d'achat, ni de stockage du précieux vaccin contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos, la rougeole … Ce produit sera disponible avant fin avril sur tout le territoire national», a déclaré Saïd Barkat. Intervenant en marge de la Journée mondiale de la santé, tenue cette année sous le thème «Urbanisation et santé», le ministre a expliqué qu'il est préférable, aujourd'hui, d'utiliser entre 30 et 40 doses au lieu de 500 qui sont la norme dans chaque structure sanitaire, et ce, pour éviter non seulement le gaspillage (utilisation abusive) au niveau de nos structures sanitaires, mais aussi d'aller vers une vraie pénurie. Par ailleurs, le ministre a fait savoir que cette journée a pour objectif de sensibiliser tous les secteurs sur les enjeux de la santé liés à l'urbanisation et sur la nécessité d'y faire face par le biais de l'aménagement urbain et de l'action intersectorielle. Et d'ajouter : «Afin de parer aux risques sanitaires, il est nécessaire de doter chaque cité d'espaces verts, de loisirs et d'aires de jeu, mais aussi d'un centre de soins pour protéger la santé du citoyen contre toutes les maladies et lui assurer un meilleur cadre de vie.» Au cours de cette journée, l'ensemble des intervenants ont mis l'accent sur les conséquences de l'urbanisation sur la santé humaine et les principaux défis auxquels il faut faire face en ce qui concerne l'eau et l'environnement. Répondant à une question d'InfoSoir sur l'importation du vaccin contre la grippe porcine par l'Algérie, qui a fait couler beaucoup d'encre, M. Barkat a répondu : «Dans le cadre de la prévention et de la protection de la santé des citoyens contre cette pandémie virale, nous avons importé quelque 5 millions de doses, alors qu'il était prévu d'en ramener près de 65 millions, cette quantité a été revue à la baisse (…) et seulement 6 000 doses ont été utilisées, le reste a été stocké pour une durée d'un an à 18 mois.» Se référant aux informations fournies par l'OMS, le ministre n'écarte toutefois pas le risque du retour de cette maladie en Algérie entre avril et mai. Samia Lounes