Nature n Le jardin public de la ville d'Oran, classé comme parc urbain, a repris vie à la faveur des 3es floralies clôturées hier et qui ont drainé une grande foule. Un nombre important de visiteurs a afflué sur cet espace huit jours durant, se baignant dans un univers floral coloré et renouant avec une ambiance des grands jours. «C'était merveilleux, avec en prime de l'animation pour les enfants», a affirmé un amateur de plantes saisonnières qui loue les efforts des organisateurs ayant permis au grand public de joindre l'utile à l'agréable dans cet îlot de verdure, l'un des plus importants jardins de la ville d'Oran. Sa proximité avec de nombreux quartiers de la ville, son accessibilité avec ses quatre entrées (est, ouest, nord et sud) et les bonnes conditions de sécurité dont il jouit ont fait de lui un lieu de détente par excellence pour de nombreuses familles en quête de repos et de bol d'air frais, comme l'a confirmé un jeune couple en déclarant sa préférence pour ce jardin au lieu du parc de loisirs Ibn Badis (ex-promenade Létang), à la Roseraie, le Petit Vichy au centre-ville d'Oran ou encore El-Othmania. «Le jardin public d'Oran a bénéficié, ces dernières années, de plusieurs opérations d'aménagement dotées de près de 10 millions de dinars», a indiqué un cadre de la division communale de la protection de l'environnement, Antar Hamra, qui cite, entre autres, la réhabilitation du plan d'eau (lac), le fonçage d'un puits pour lui permettre une certaine autonomie en matière d'eau et le renforcement de l'éclairage public. Une enveloppe qu'il considère comme maigre au regard du programme de mise à niveau de ce jardin renvoyé à plus tard faute d'argent. Réalisé durant les années 40, sur une superficie de 10 hectares dont 6 000 mètres carrés de plan d'eau, le jardin public d'Oran recense en son sein quelque 150 espèces d'arbres à dominance méditerranéenne tels que les ficus, les ibiscus, les eucalyptus, les cyprès, a rappelé Antar Hamra. La déléguée de la division de la protection de l'environnement, Djamila Boudechicha plaide, pour sa part, pour le développement de la pépinière du jardin public s'étalant sur quelque 5 000 m. A noter, par ailleurs, que des exposants issus de 13 wilayas de l'ouest du pays et de Blida, Tipasa, Boufarik et Alger ont participé à ces floralies. R. L. / APS