"Expectative" La réponse sera connue en principe ce lundi. La classe politique en particulier et les citoyens des villes et villages de Kabylie en général attendent, ce lundi, la réponse que réservera le mouvement des ârchs à l?invitation au dialogue «pour la mise en ?uvre de la plate-forme d?El-Kseur» lancée, depuis Sétif, par le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika. «C?est très délicat. Il n?a pas répondu par rapport à la satisfaction de la plate-forme d?El-Kseur.» Telle était la réponse «à chaud» de Belaïd Abrika, le délégué de la ville de Tizi Ouzou au correspondant d?El Watan. Abrika, qui a passé huit mois en prison avant d?être relâché à la suite de l?offre du dialogue lancée par le Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, a estimé que le mouvement des ârchs doit «approfondir la réflexion et surtout avec la base en préservant l?unité des rangs pour faire aboutir le combat». «Il est prématuré de connaître la position du mouvement citoyen tant que les délégués ne se réunissent pas en conclave pour étudier et analyser sereinement l?offre de Bouteflika», a tenu à ajouter Belaïd Abrika. Il est utile de rappeler que le mouvement des ârchs avait exigé «une réponse officielle et publique» du premier magistrat du pays lors du conclave tenu le 27 juin dernier à Amizour. Maintenant que cette réponse «officielle et publique» leur a été lancée depuis Sétif, une ville distante de quelques kilomètres seulement de la Kabylie, quelle sera la réponse du mouvement citoyen à l?offre de «dialogue» du chef de l?Etat ? «J?invite personnellement, une fois de plus, le mouvement des ârchs à engager un dialogue avec le Chef du gouvernement en vue de la mise en ?uvre de la plate-forme d?El Kseur dans tout ce qui ne porte pas atteinte à l?unité du peuple algérien et à l?intégrité de l?Algérie éternelle», avait dit Bouteflika.