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Histoires vraies
«Marie Baker est-elle vivante ?» (4e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 03 - 2004

Résumé de la 3e partie Le journaliste rencontre un vieil homme qui lui raconte que Marie Baker est vivante. Mais il en veut la preuve.
«Comme sa communauté se désagrégeait, Marie acheta un vaste immeuble à Boston, fit poser une plaque de cuivre : ?Collège de métaphysique du Massachussetts.? Elle changea sa robe noire pour une robe de satin blanc, et tint des conférences devant une assistance chaque jour plus nombreuse et plus huppée. Au bout de cinq ans, son mari ayant eu une crise cardiaque, Marie fit venir un médecin. Quelle mauvaise publicité ! Mais quand il mourut, Marie trouva tout de suite l?explication : son mari avait été victime de mes maléfices et des prescriptions de ce médecin !?»
Après avoir entendu le récit du vieil homme, encore plus intrigué qu?avant, le journaliste du Word renouvelle ? cette fois par écrit ? sa demande d?interview à Marie Baker Eddy. On lui oppose un nouveau refus catégorique. Toutefois, par téléphone, un responsable lui signale que s?il veut avoir la preuve que Marie Baker est vivante, il peut se rendre n?importe quel après-midi aux abords de sa résidence privée. Il la verra de loin, elle se promène chaque jour en voiture.
Le journaliste va donc se poster un après-midi près de la maison. Il voit bien passer la voiture et, derrière le cocher, c?est vrai, il y a une vieille dame à l?air respectable, avec des cheveux blancs.
Mais le journaliste a de bons yeux. Il ne reconnaît pas Marie Baker Eddy. C?est un jeu d?enfant pour lui d?apprendre la vérité : la vieille dame est une femme de chambre !
Cette fois Le Word publie sur cinq colonnes la manchette suivante : «Marie Baker est-elle vivante ?»
L?article met le «consistoire» de la Christian Science au pied du mur : «Si elle est vivante, elle doit accepter une conférence de presse.»
Tous les journaux lui emboîtent le pas. Mais le Word n?a pas l?intention de se laisser rattraper par ses confrères. Sans même attendre la réponse du consistoire, il continue son enquête. Et voici ce qui ressort des déclarations d?un certain Richard Kennedy, un très riche «guérisseur» du Massachusetts.
Il y a trente-six années de cela, en juillet 1868, Richard Kennedy avait vingt et un ans. Il était ouvrier cartonnier. C?est alors qu?il lut dans la revue Bannière de Lumière une petite annonce qui, moyennant le versement d?une somme modique, promettait d?enseigner le moyen de guérir sans diplôme ni connaissances médicales. Il n?eut l?idée de répondre à cette annonce que deux ans plus tard. Et pourtant, lorsqu?il rencontra Marie Baker, il était son premier élève ! Elle était alors sans ressources car son livre Science et santé n?était pas encore écrit. C?était une femme maigre et autoritaire. Il fut immédiatement subjugué par ses idées et sa force de conviction. Un contrat fut signé entre Marie et Kennedy. Le jeune homme, après quelques semaines d?études, fut promu «docteur». Marie Baker, restant en coulisses, dirigea Kennedy, régla ses attitudes et ses paroles à la façon d?un metteur en scène. L?élève étant sérieux et attentif, la chance et la nouveauté aidant, il gagna rapidement beaucoup d?argent. Bien entendu, les profits étaient partagés entre eux. En même temps, Marie Baker, utilisant la publicité locale, endoctrinait de nouveaux élèves. Elle réclamait cent dollars pour un cours de six semaines et déjà 10% sur tous les honoraires perçus par la suite. Mais cette prospérité ne satisfaisait pas entièrement Marie. (à suivre...)


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