De notre bureau : De nombreux malades qui fréquentent régulièrement l'hôpital de Ténès ne sont guère satisfaits des prestations médicales fournies par quelques professionnels de cet établissement. En effet, selon les témoignages de plusieurs de ces mêmes patients, c'est surtout lors des évacuations nocturnes des malades que beaucoup d'anomalies et autres dépassements sont, régulièrement, rencontrés. «Ni les prestations médicales ni l'accueil que les infirmiers doivent normalement fournir aux malades, lors de leur arrivée à cet hôpital, ne sont convenablement assurés. C'est dans une anarchie totale et dans un climat de tension que des dizaines de malades sont accueillis au service des urgences de cet hôpital chaque nuit par certains infirmiers. Même des surveillants censés orienter ou porter aide et assistance aux nombreux malades et autres blessés qui affluent vers cet établissement sanitaire, leur tournent, à chaque fois, inexplicablement, le dos. Des blessés, dans la plupart des cas graves, sont, contre toute attente, livrés à leur triste sort pendant de longs moments, une fois arrivés au pavillon des urgences en question. Nous savons pertinemment que le médecin de garde est dépassé, compte tenu du nombre important de malades qu'il reçoit chaque soirée. Celui-ci exerce honorablement ses fonctions et nous n'avons aucun reproche à lui faire. Ce sont surtout certains infirmiers, surveillants et autres agents d'accueil qui sont à l'origine de cette désolante situation. Quand vous demandez à un infirmier d'intervenir en faveur de ce malade ou de ce blessé, il vous répond tout simplement que cela ne fait aucunement partie de son service alors qu'il ne fait que rôder, inutilement, dans les différents pavillons de l'hôpital. Une fois, un infirmier a même refusé de porter un enfant gravement malade depuis l'ambulance jusqu'au service du médecin traitant, ce qui a aggravé son état de santé. Face à cette regrettable circonstance, la famille du malheureux enfant a déposé plainte à l'encontre de l'infirmier en question, pour non-assistance à personne en danger», dénoncent plusieurs malades. Ces mêmes patients ont déjà saisi officiellement les autorités locales quant à cette situation qui continue de défrayer la chronique à Ténès, et attendent avec impatience leur intervention. Zone industrielle de Oued Sly Colère des agents de sécurité Pas moins de 90 agents de sécurité des différentes unités de la zone industrielle de Oued Sly, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la ville de Chlef, réclament toujours le payement de leurs arriérés de salaire. Cela fait plus de quatre mois qu'ils n'ont pas été payés. Avec le ramadan et l'approche de l'Aïd el-fitr et aussi la rentrée sociale, aucun responsable hiérarchique n'a osé prendre leur délicate situation en considération, et ce, malgré leurs multiples cris de détresse. «Non seulement nous sommes privés de nos salaires, mais nous n'avons jamais touché nos allocations familiales, ni nos différentes indemnités de transport comme le stipule la réglementation. Nous travaillons en tant qu'agents armés de sécurité au sein de cette importante institution industrielle depuis 1996 conformément à une convention établie entre chacun de nous et notre administration de tutelle, à savoir, l'Entreprise de gestion immobilière de la zone industrielle, ex-Egezi, qui n'honore plus ses engagements aujourd'hui envers nous», expliquent de nombreux agents. Pour sa part, l'un des responsables de l'Entreprise de gestion immobilière de la zone industrielle à Oued Sly a fait savoir, à ce sujet, que son institution n'est en aucun cas concernée ni de près ni de loin par la situation socioprofessionnelle de ces agents. «Nous les avons déjà reçus à maintes reprises et nous leur avons expliqué qu'ils ne dépendent plus de nos services comme le mentionnent les directives qui émanent de notre hiérarchie administrative. Leur situation est normalement prise en charge aujourd'hui par les unités respectives qui les emploient depuis bien longtemps au niveau de ladite zone. C'est à elles qu'ils doivent s'adresser. Nous concernant, nous avons bien essayé de servir d'intermédiaire entre les différentes parties afin que les difficultés socioprofessionnelles de ces agents soient définitivement résolues et que des solutions soient ainsi trouvées à leur épineux problème. Mais compte tenu de la position de certaines de ces mêmes unités, toutes les tentatives de bonne foi de notre part n'ont abouti malheureusement à aucun résultat !», révèle enfin notre interlocuteur. Saisie d'armes blanches prohibées l Au cours de leurs différentes interventions et contrôles de routine ainsi que plusieurs autres opérations coups-de-poing, les éléments de la gendarmerie nationale ont procédé, depuis le début du ramadan, à la saisie d'une importante quantité d'armes blanches prohibées dans de nombreux endroits de la wilaya. «Au total, plus d'une vingtaine d'armes blanches de multiples sortes ont été dernièrement saisies par nos différentes brigades lors de leurs interventions à travers l'ensemble du territoire de la wilaya. Ces dangereux instruments ont été découverts dans des véhicules au niveau de plusieurs barrages fixes et aussi chez certains jeunes estivants dans des plages se trouvant le long du littoral de la wilaya. Au cours de ces mêmes opérations, nos éléments ont également relevé pas moins de 400 infractions liées essentiellement au code de la route et infligé plus de 1 000 amendes à l'encontre des conducteurs indélicats pour notamment non-respect du code. Dans le même cadre, nos brigades ont procédé au retrait de 356 permis de conduire au niveau de plusieurs communes de la wilaya», indiquent enfin nos sources qui précisent que ces opérations, menées déjà depuis plusieurs semaines, se poursuivent toujours. Des hectares d'arbres en fumée De nombreux feux de forêt et de récolte ont été enregistrés ces dernières semaines dans plusieurs localités rurales particulièrement dans la région du nord et du sud-est de la wilaya. Pas moins de 90 hectares de pins d'Alep ont été entièrement anéantis par des flammes notamment à Aïn Hamadi, à quelques kilomètres à l'est du chef-lieu de la commune côtière d'El-Marsa. 40 autres hectares de forêt ont été totalement incendiés pendant la même période dans la commune de Béni Bouateb à l'extrême sud-est du chef-lieu de la wilaya. «Pour ce qui concerne les feux de récolte, au total, plus de 1 800 arbres fruitiers ont été incendiés dans plusieurs endroits de la wilaya. C'est surtout à Ouled Abbès que de considérables dégâts ont été recensés. Pas moins de 1 400 arbres fruitiers de différentes variétés ont été complètement détruits par des feux dans cette localité qui relève de la daïra de Oued Fodda. Il s'agit, entre autres, de plantations de pommiers et d'oliviers», ont fait savoir des sources de la Protection civile. Celles-ci ont également indiqué que plusieurs autres champs de culture céréalière se trouvant notamment à Abou-El-Hassane, à Béni Rached et à Oued Sly ont été détruits.