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Suspense
Rendez-vous à Bagdad (58e partie)
Publié dans Info Soir le 31 - 10 - 2010

Résumé de la 57e partie n Le seul souci de Dakin : comment se débarrasser du cadavre ?
Pour commencer, nous portons le corps dans ma chambre, comme ça miss Jones n'est plus dans le coup. Ensuite, j'empoigne votre téléphone et, dix minutes plus tard, venant de la rue, un homme saoul à rouler arrive à l'hôtel. Il demande à me voir, grimpe l'escalier en se cramponnant à la rampe et, une fois chez moi, il s'évanouit.
Je vous appelle, je réclame un médecin et vous m'expédiez votre beau-frère. Il fait venir une ambulance et il s'en va avec elle en emmenant mon ami le pochard, lequel meurt durant le trajet de l'hôtel à l'hôpital. Il avait reçu un coup de poignard dans le cœur. Pour vous, tout est bien. Le type avait été attaqué dans la rue avant d'entrer dans l'hôtel.
— Mon beau-frère laisse le cadavre à l'hôpital et demain matin le faux ivrogne s'en va le plus tranquillement du monde.
C'est bien ça ?
— Exactement.
— Conclusion : on ne trouve pas de macchabée chez moi et miss Jones n'a aucun ennui. L'idée me paraît excellente.
— Parfait. Alors, trouvez un moyen d'occuper votre personnel pendant que je transporterai le corps jusqu'à ma chambre. Vos garçons traînent dans les couloirs jusqu'à des heures impossibles...
— Entendu ! dit Marcus. Je les rassemble pour quelques observations urgentes.
Marcus sorti, Dakin se tourna vers Victoria :
— Croyez-vous que vous pourrez m'aider à le porter ?
Victoria répondit oui d'un signe de tête et, quelques instants plus tard, le mort reposait sur le lit de Dakin.
— Vous avez des ciseaux ? dit alors Dakin. Bon. Alors, rentrée chez vous, vous taillerez dans la couverture pour enlever le morceau taché de sang. Dans une heure j'irai vous retrouver.
Victoria se mettait en route. Il la rappela.
— Attendez ! Avant de partir, buvez donc une gorgée de ça !
Il lui tendait une petite fiole de cognac. Victoria la prit et porta le goulot à ses lèvres.
— Très bien ! dit Dakin. Maintenant, regagnez votre chambre et, dès que vous le pourrez, éteignez la lumière. Dans une heure, je serai chez vous...
— Et vous m'expliquerez ce que tout ça signifie ?
Dakin regarda longuement la jeune fille, mais la question resta sans réponse.
Couchée dans le noir, Victoria écoutait. Il y eut les échos d'une discussion à laquelle participait un ivrogne, évidemment fort peu respectueux du repos d'autrui, puis des sonneries retentissant dans les couloirs, des chuchotements, des bruits de pas, tout un remue-ménage, suivi d'un long silence, troublé seulement par un phonographe qui, dans une chambre éloignée, jouait des airs de musique arabe. Victoria avait le senti-ment qu'elle attendait depuis des heures quand sa porte s'ouvrit doucement. Elle alluma la lampe de chevet. Dakin s'assit près du lit, et sans rien dire, considéra longuement la jeune fille du regard, comme un médecin examinant un malade avant de prononcer son diagnostic.
Ce fut Victoria qui parla la première. (à suivre...)


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