Des artistes algériens seront présents à la manifestation «Marseille-Provence, capitale européenne de la culture 2013», a-t-on appris en marge de la présentation, hier, mercredi à Paris, de cet événement et de deux autres de dimensions mondiale et régionale. «Des accords ont déjà été ficelés avec un établissement de culture et des contacts noués avec des artistes, notamment des plasticiens, des troupes de danse, des écrivains, des metteurs en scène et autres chorégraphes pour marquer cette participation algérienne que nous voudrions encore diversifier», a indiqué à l'APS Thierry Roch, délégué aux relations institutionnelles de la manifestation. Il a, à cet effet, fait part d'un accord passé récemment avec le directeur de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), Mustapha Orif, qui fait dans la promotion d'artistes algériens, ainsi que de contacts «bientôt finalisés» avec des plasticiens : un chorégraphe danseur, un journaliste et un metteur en scène. Près de 50 projets ont été engagés par la municipalité de Marseille pour se préparer à accueillir cet événement, pour un coût total de 600 millions d'euros. Dans le cadre d'accords de coopération, les villes de Marseille et d'Alger coopèrent dans les domaines des musées, du théâtre et du développement des bibliothèques multimédias. Parmi ces échanges, on trouve le prêt de collections ou la circulation et l'accueil d'expositions temporaires algéroises pendant Marseille 2013. Dans le cadre d'une convention de collaboration liant le Théâtre de Lenche, à Marseille, et le Théâtre national algérien (TNA), des échanges de spectacles, de créations mixtes, de formations de comédiens et de valorisation des auteurs contemporains méconnus ont été concrétisés par les deux villes. Cette collaboration avait été mise en œuvre sous le slogan : «D'une rive à l'autre». Une coopération culturelle a été réalisée en partenariat avec l'Etablissement public de la wilaya d'Alger arts et culture, l'association ZINC/ECM et l'association COBIAC (Collectif des Bibliothèques et Intervenants en action culturelle), pour une durée de trois ans, de 2008 à 2010. Il s'agit d'une action de formation professionnelle et d'appui à la mise en place d'une action culturelle de qualité.