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Draâ K?bila
Histoire d?une pierre
Publié dans Info Soir le 29 - 03 - 2004

Ancestral Le village ne se raconte pas. Il se découvre et la rencontre entre le passé et le présent est faite de ces petits détails qui ne laissent pas indifférents.
On l?appelle Draâ K?bila en référence à la forte cohésion sociale qui caractérise les autochtones. «Les gens qui habitent ici sont si accueillants, mais en ??hommes effilés des deux côtés??, ils n?admettent ni ne pardonnent la traîtrise, le manquement à la parole... ils sont justes tout simplement !», dira un vieillard du village. La naissance de Draâ K?bila remonte à très loin, puisque, indique-t-on, on y trouve l?origine de nombreuses familles vivant actuellement dans les villages voisins comme Akhrib, Aït Bouali, Fréha... De plus, Draâ K?bila compte trois cimetières et de vieilles maisons traditionnelles. Certains des villages alentour seraient même issus des Izountars de la Grande Kabylie. Autrement dit, ils seraient la matrice des Aït Izountars.
On raconte qu?il existait jadis devant la mosquée une grande pierre appelée Achrouf n?tiger, autour de laquelle les jeunes jouaient.
A cette époque, lors de mariages, on faisait tourner la mariée trois fois autour de cette pierre, coutume qui l?empêcherait de retourner chez ses parents (par divorce s?entend) après son arrivée au village.
La disparition de cette pierre de la vieille placette centrale de Draâ K?bila frustre quelque peu certains des Aït Izountars. On y a érigé, aujourd?hui, une école portant le nom de l?un des plus respectables martyrs Izountars, que l?on appelait, jadis, l?Aigle justicier.
Draâ K?bila, marqué de stigmates d?un passé parmi les plus glorieux, compte également un lieu qui suscite une curiosité relevant du mythique ou du mystique, «Achrouf Medjber», un majestueux rocher dominant le village, réputé exaucer les v?ux que faisaient jadis les femmes en son sommet, notamment ceux de protéger leurs mari, fils, père ou frères émigrés en Europe, ou enrôlés dans les armées française ou allemande. Après chaque v?u formulé, elles voyaient leurs proches, comme par miracle, revenir.
Quoi qu?il en soit, la sagesse demeure chez les enfants de Draâ K?bila, tendres, tolérants, modestes, de quelque rang qu?ils soient, même si d?aucuns les qualifient d?hommes «aiguisés des deux côtés» telles des épées ! Dans un sens oui !, devant toute traîtrise à leur égard. Sinon, des hommes justes, tout simplement.
Draâ K?bila, comme la plupart des localités de la partie kabyle des Hauts-Plateaux, dont les populations ne vivent que du travail de leurs enfants, notamment le petit commerce, l?élevage et l?agriculture, ou des revenus des émigrés en Europe, est l?un des plus pauvres villages de la commune de Guergour.
Rappelons que Draâ K?bila fait partie des villages qui ont payé un lourd tribut lors de la Guerre de Libération nationale. Ce village compte pas moins de 56 martyrs sur une population d?à-peine 300 habitants.
Actuellement, Draâ K?bila reste enclavé, bien que situé à quelques encablures du chef-lieu de la commune de Hammam Guergour.


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