Résumé de la 5e partie n Le riche commerçant veut bien accorder la main de sa fille à Ali, le fils du vendeur de beignets, mais il exige, en guise de dot, «le miracle extraordinaire». Ali fait son baluchon et ses adieux à son père. Celui-ci est éploré. — mon fils, tu vas partir ! — oui, père, je dois partir. — tu vas me laisser seul ! — ne t'inquiète pas, je reviendrai, et je serai riche ! — si un jour, tu as besoin de moi, appelle-moi, je serai toujours là ! Ali s'en va. Il va aller très loin. Il va apprendre plusieurs métiers, changeant, à chaque fois, de contrée. C'est ainsi qu'un jour, il arrive dans un pays. Il rencontre un homme qui se rend compte que c'est un étranger. — que fais-tu là, jeune homme ? — je suis à la recherche d'un emploi. L'homme le regarde. Le jeune homme lui paraît très fort. — justement, je cherche quelqu'un… — alors, je te suis. L'homme, qui est en fait un magicien, l'emmène chez lui. Il lui présente sa fille et lui désigne les tâches qu'il aura à faire. La fille du magicien est heureuse d'avoir un compagnon. Après un certain temps, elle lui avoue que son père est magicien. «Mais attention, lui dit-elle, mon père est très méfiant. Il ne faut pas qu'il sache que tu es intelligent, de peur que tu lui prennes son savoir, autrement, il te renverrait !» Le magicien, de temps à autre, vient s'enquérir du travail de son ouvrier. Il lui pose aussi des questions pour tester son intelligence. Ali fait l'idiot. — je ne sais pas ! — comment tu ne sais pas ? Tu n'es donc jamais allé à l'école ? — non, mon père est un vendeur de beignets pauvre… je n'ai pas eu l'occasion d'aller à l'école… cela coûtait cher ! — donc tu ne sais ni lire ni écrire ? — hélas, non… — mais tu es quand même assez intelligents pour répondre à mes questions ? Ali secoue la tête. — je te l'ai dit, je ne saurais y répondre ! — c'est pourtant facile. Ali secoue de nouveau la tête. — non, non. Maintenant, laisse-moi finir mon travail, autrement je le bâclerai. Le magicien sourit. — bon, bon, je te laisse travailler. Il va laisser tranquille Ali qui va en profiter pour copier, en cachette, les livres de magie. Il n'oublie pas la condition que le commerçant riche lui a imposée pour lui accorder la main de sa fille : faire «un miracle». Il ne sait pas encore ce que c'est, mais il sait que la magie pourrait l'aider… (A suivre ...)