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Histoires vraies
Un hold-up comme si l'on y était
Publié dans Info Soir le 03 - 05 - 2011

Résumé de la 2e partie n M. Parker, pour convaincre les policiers qu'un hold-up se prépare, enregistre la conversation des gangsters...
Au bout d'une demi-heure, il se lève :
«Tout ça c'est bien beau, sir. Mais où sont-ils ? Comment voulez-vous qu'on les trouve ?
— Mais je vous dis qu'ils sont dans le
quartier ! Je reconnais très bien les bruits de la circulation.»
Le Bobby est dubitatif :
«Vous avez bien de la chance. Pour moi, rien ne ressemble plus à un bruit d'autobus qu'un autre bruit d'autobus.
— Bon, alors demandez à un spécialiste des télécommunications. Ils ont des appareils de détection avec lesquels en moins d'une heure ils peuvent déterminer l'emplacement des émetteurs.»
Le jeune policier, qui ne veut pas avoir l'air trop négatif, appelle le commissariat pour demander qu'un spécialiste de la détection radio soit mis sur l'affaire.
En raccrochant, il rassure M. Parker :
«Ne vous inquiétez pas, l'affaire suit son chemin.
— Mais je vous rappelle que le hold-up a lieu demain ! Demain à huit heures trente.»
C'est alors que l'on sonne à la porte de M. Parker. Ce sont quatre policiers en uniforme.
«Vous venez pour le hold-up ? leur demande M. Parker.
— Quel hold-up ? Est-ce que notre collègue est là ?
— Oui...
— Ah bon ! C'est lui qu'on vient chercher. On craignait qu'il lui soit arrivé un malheur.»
Au moment où les Bobbies s'en vont, M. Parker inquiet, leur demande :
«Mais le hold-up ?
— Ne vous en faites pas, on s'en occupe. On est comme ça, dans la police, on a l'air de rien, mais je vous l'ai dit, les choses suivent leur chemin.»
300 millions de livres, l'équivalent de 3 milliards de centimes, dix pour cent de cette somme pour empêcher le hold-up. L'équivalent de 300 millions de centimes. Malgré lui M. Parker ne pense qu'à ça.
Car ces 300 000 livres, elles sont à portée de sa main. Il suffit que la police empêche le hold-up et déclare que c'est lui qui l'a prévenue. Comme preuve, il a ses bandes.
A sept heures du matin, ce dimanche 12 septembre, M. Parker n'y tient plus. Il saute de son lit, et met son récepteur en marche. Bien entendu, il est muet. Il se prépare à nouveau du café, fait sa toilette, et se remet à l'écoute à huit heures. A huit heures pile, il entend :
«Allô, Bob ! Il est huit heures ! Allô, Bob ! Allô, Bob ! Ici, Steve. Debout ! Il est huit heures.
— Ça va, répond Bob, ne te casse pas la tête, je suis réveillé. Je suis déjà là-haut.»
Cette fois c'est le chef qui intervient :
«Et tout est normal ?
— Oui, personne n'est entré, personne n'est sorti.
— Parfait. Alors voilà le programme : à huit heures trente on fait sauter la dalle, à neuf heures, on ouvre les coffres, à midi, quoi qu'il arrive, qu'on ait fini ou non, tu descends de ton toit et nous on sort, O.K. ?
— O.K.»
M. Parker s'est à nouveau jeté sur le téléphone. Il pense que ce serait le moment ou jamais pour la police d'intervenir : elle prendrait toute l'équipe en flagrant délit.
«Allô, je suis M. Parker. Je vous appelle au sujet du hold-up.
— Quel hold-up ?»
Cette fois, M. Parker qui pense à la récompense de l'assurance, sent tout à la fois ses cheveux se dresser sur sa tête et la moutarde lui monter au nez.
A suivre
Pierre Bellemare


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