Résumé de la 4e partie n La perdrix dit au jeune homme que pour tuer ce monstre, il faut lui enfoncer un bâton enflammé dans la tête car c'est là que réside son âme... Le reste, je m'en charge !» interrompit le jeune homme, stimulé à l'idée de pouvoir enfin se libérer du joug infernal du monstre. Vint la nuit. L'ogresse rentra, tenant dans ses bras poilus la carcasse d'un âne et le cadavre d'un tigre. Fidèle à son habitude, elle alluma le feu pour se réchauffer et s'installa pour dévorer goulûment sa prise. Le jeune homme profita de l'inattention du monstre pour enflammer le bâton que lui avait donné la perdrix et brusquement, de sa cage, il le lança en direction de la tête de l'ogresse qui mourut sur le coup. Cependant, le jeune homme ne put s'échapper, car les clés étaient accrochées au cou de Tériel, et le cadavre de l'horrible monstre était tombé hors de sa portée. Il ne lui restait alors qu'un seul espoir : celui de voir la perdrix réapparaître et l'aider à sortir. Il attendit le charmant oiseau un jour, puis deux, puis trois, mais il ne réapparut qu'au bout d'une semaine. Le jeune homme, épuisé par la faim et la soif, commençait à désespérer quand, enfin, l'oiseau surgit dans la cour. Dès qu'il le vit, le jeune homme reprit courage et le supplia : «Généreuse perdrix, pourrais-tu me rendre un immense service : j'ai besoin d'ouvrir cette cage et les clés sont pendues au cou de l'ogresse. Veux-tu essayer de les décrocher pour moi ? Bien sûr ! répondit l'oiseau, qui s'exécuta sur-le-champ.» Le jeune homme put enfin se libérer. Il se jeta sur la nourriture et l'eau, sautillant de joie en respirant l'air agréable de la liberté. Puis, il prit la perdrix entre ses mains et la remercia chaleureusement : «Je te dois la vie, noble petit oiseau ! Le ciel t'a envoyée à moi et tu as eu pitié de ma misérable condition. Je ne saurais jamais te montrer toute ma gratitude.» — Ce n'est rien voyons ! remarqua l'oiseau, tu aurais agi de la sorte si tu avais été à ma place. Le jeune homme observa l'oiseau et se sentit soudain très proche de lui, comme s'il l'avait toujours connu, comme s'il avait grandi avec lui.