Les musulmans du XVIIIe arrondissement de Paris qui priaient dans la rue faute de mosquée, pourront pratiquer dans une ancienne caserne à partir du 16 septembre. «Les prières de rue, c'est quelque chose qui n'est pas acceptable, directement attentatoire au principe de la laïcité, (et) il faudra que ça cesse», a assuré le ministre de l'Intérieur, alors que celles du vendredi ont lieu dans les rues Myrrha et Polonceau (Paris XVIIIe), faute de lieux appropriés. Les responsables du culte musulman, dont le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), ont visité les locaux de l'ancienne caserne de Clignancourt avec deux salles importantes, l'une de 1 200 mètres carrés, l'autre de 800 mètres carrés, et «les ont trouvés tout à fait appropriés». Aussi, «il est convenu que le 16 septembre, ces locaux entreront en service», a affirmé le ministre. Ces responsables ont également indiqué que «pendant toute la durée du ramadan, au mois d'août, il y aurait une information en direction des fidèles leur disant que les prières de rues doivent cesser», a ajouté M. Guéant.