Résumé de la 20e partie n Kahina doit affronter ses parents qui ne comprennent pas pourquoi elle refuse d'épouser son cousin : un homme riche et considéré ! Ils ne peuvent pas comprendre ! Mais s'ils ne comprennent pas, finit-elle par se dire, c'est parce qu'ils ignorent qu'elle en aime un autre ! Et si elle le leur disait ? si elle avouait, au moins à sa mère, sa liaison avec Fouad ? Elle allait le faire, avant que son oncle ne vienne perturber l'ordre des choses, mais puisque ses parents lui demandent des explications, elle les leur donnera ! Quelque temps après, alors qu'un froid s'est installé entre sa famille et elle, sa mère lui demande si elle a pris une décision. — Ton oncle et sa femme vont bientôt nous rendre visite, ils ne manqueront pas d'évoquer le sujet ! Kahina baisse la tête. — Tu ne répondras pas ? dit Kahina. Mais ton oncle et sa femme viendront certainement pour demander ta main ! Kahina fait un effort pour se dominer, mais elle n'y parvient pas. — Alors ? dit sa mère. — je ne sais pas, dit la jeune fille. — Tu devrais réfléchir et préparer la réponse à donner à ton oncle. La réponse à donner à son oncle ! qui est-il donc cet oncle qu'on brandit à tout propos pour lui faire peur ? Il est certainement riche et puissant, mais il ne tient pas sa vie entre ses mains, ils ne peut pas l'obliger à faire ce qu'elle ne veut pas ! Elle pense fort à Fouad et l'image du jeune homme la réconforte. Elle ressent aussitôt le besoin d'entendre sa voix. Elle trouve un prétexte pour sortir. Elle lui téléphone, par bonheur, il est chez lui. — Kahina, c'est toi ? — Oui, dit-elle, en refoulant son envie de pleurer. — Qu'est-ce que tu as ? s'alarme-t-il. — Je n'ai rien, dit-elle. — Il me semble que tu pleures ! — Pas du tout, dit-elle. Le jeune homme se rassure. — Tu m'appelles pour me dire que l'on peut venir demander ta main ? Tu sais, je suis impatient. — Pas encore, dit Kahina. — Quoi, tu n'en as pas parlé à tes parents ? — Je n'ai pas encore trouvé une l'occasion ! Fouad est déçu. — Tu devrais le faire sans tarder... J'ai peur que quelqu'un vienne te demander ! Il rit. Elle fait aussi semblant de rire mais son cœur est ulcéré. — J'ai tellement envie de te voir, dit-elle. — Alors, dit-il, parle de moi à tes parents et j'accours demander ta main... En cinquième vitesse ! (A suivre...)