Quelque 1 200 oeuvres d'art retraçant 13 siècles d'histoire de l'Islam sont exposées à New York dans les nouvelles salles consacrées aux «Terres arabes», qui ouvrent la semaine prochaine au public au Metropolitan museum (Met), après une rénovation de huit ans. Turquie, Iran, Asie centrale, Afrique du nord, Espagne, sous-continent indien: quinze salles y sont consacrées désormais, par zone géographique, qui démontrent que «chaque région et culture, a exprimé avec force son identité artistique durant la période islamique, en dépit de cet héritage commun». Les objets exposés ont été sélectionnés parmi les 12 000 qui figurent dans la collection du musée, et témoignent de la magnificence de la culture islamique dans différents secteurs : en science par exemple, à travers un astrolabe du XIIIe siècle. En architecture, avec des fenêtres indiennes en bois, délicatement perforées ; en sculpture, avec des statues de stuc de 1,5 m de haut, du XIe siècle, venant d'Iran. Des exemplaires très anciens du Coran, écrits d'une très belle calligraphie, à la main, sont également exposés, tout comme des épées avec un manche d'ivoire et des incrustations d'or, de rubis et d'argent, ou encore de magnifiques tapis de dix mètres de large, avec de grands motifs géométriques, comme le célèbre «Simonetti» tissé à la main au XVIe siècle, et un collier de mariage en or, venant d'Inde.