Résumé de la 31e partie - Le mécanicien qui doit réparer la voiture, semble vouloir entretenir Poirot d'un autre problème... Alors ? dit-il. Que voulez-vous me demander ? Et les mots se précipitèrent. — Peut-être, Monsieur, que vous allez penser que c'est effronté de ma part mais, vraiment, je ne pouvais pas laisser passer une chance comme ça. Avec ce que j'ai lu des choses extraordinaires que vous avez faites, je me suis dit, qu'après tout, je pourrais aussi bien vous poser la question. Il n'y a pas d'offense à demander, n'est-ce pas ? Hercule Poirot secoua la tête. — Vous désirez mon aide, d'une façon ou d'une autre ? — Oui, répondit le jeune homme d'une voix sourde et embarrassée. C'est au sujet d'une jeune dame... Si... si vous pouviez me la retrouver. — La retrouver ? Elle a disparu ? — Oui, Monsieur. — Peut-être pourrais-je vous aider, reconnut Poirot. Mais c'est à la police qu'il faut vous adresser en premier lieu. C'est son métier, et elle a beaucoup plus de moyens à sa disposition que moi. — Je ne peux pas, Monsieur. C'est très spécial, pour tout dire. Hercule Poirot le regarda avec attention puis lui désigna une chaise. — Eh bien, asseyez-vous. Comment vous appelez-vous ? — Williamson, Monsieur. Ted Williamson. — Asseyez-vous, Ted, et contez-moi votre histoire. — Merci, Monsieur. Le garçon s'assit avec précaution sur l'extrême bord d'une chaise et leva sur Poirot des yeux pitoyables. — Parlez, engagea le détective d'une voix douce. L'autre respira profondément. — Eh bien, voilà, Monsieur. Je ne l'ai vue que cette fois-là. Je ne sais même pas son vrai nom mais ma lettre m'est revenue et puis tout... — Commencez par le commencement. Ne vous hâtez pas. Racontez-moi seulement ce qui s'est passé. — Oui, Monsieur. Voilà, vous connaissez peut-être Crasslawn, Monsieur, cette grande maison au bord du fleuve, de l'autre côté du pont ? — Non, je ne connais pas. — Elle appartient à sir George Sanderfield. Il s'en sert en été pour les week-ends et pour des réceptions... on s'y ennuie pas ! Il y a des actrices et tout ça. Bref, c'était en juin... et la radio était en panne et on m'a demandé d'aller voir pour la réparer. Alors j'y suis allé. Sir George était sur le fleuve avec ses invités, c'était le jour de sortie de la cuisinière et le maître d'hôtel était dehors pour s'occuper des rafraîchissements. Dans la maison, il n'y avait que cette jeune fille... c'était la femme de chambre d'une des invitées. Elle m'a montré où était l'appareil et elle est restée avec moi pendant que je travaillais. On a parlé de ceci et de cela... elle m'a dit qu'elle s'appelait Mita et que sa maîtresse, c'était une danseuse russe. — Quelle était sa nationalité ? anglaise ? — Non, Monsieur, elle était française, je crois. Elle avait un drôle d'accent. Mais elle parlait bien anglais. (A suivre...)