Imbroglio - La dernière trouvaille dans le feuilleton Eddir Loungar, l'investisseur franco-algérien qui voudrait reprendre le Mouloudia d'Alger, c'est cette histoire de Meriaux que certains veulent faire passer pour Merieux. Merieux, qui n'est autre que le géant de l'industrie pharmaceutique Française appartenant à la dynastie du même nom, originaire de Lyon, que certains proches du dossier Loungar veulent faire passer pour la gérante et associée de ce dernier dans la société LSN Privée (La Nouvelle Sécurité Privée) histoire de donner de la crédibilité à l'opération. Or, c'est d'un véritable leurre qu'il s'agit, voire une grosse couleuvre que ces personnes veulent faire avaler à l'opinion sportive en général et celle du Mouloudia en particulier puisque le ‘'M'' de LM & Fils Holding appartenant à Loungar, est celui de Meriaux (avec un A et non pas un E). Plus précisément, il s'agit de Laetitia Meriaux qui dirige LSN Privée, créée le 1er juillet 2008, une Sarl au capital de 7 250 euros, comme le rappelle le site Les Echos, qui n'a rien à voir en fait avec le chiffre d'affaires consolidé pour 2011 dépassant les 1,6 milliards d'euros du groupe Merieux. Cette Laetitia Meriaux, est impliquée également dans la société Bodyguard dont le nom commercial est Bodyguard Laetitia Prestige, au capital social de 256 000 euros et dont le chiffre d'affaires 2011 n'est pas disponible et les comptes sociaux 2010 non pas été déposés. Autre preuve que Laetitia Meriaux n'a rien à voir avec les descendants de Charles ou Marcel Merieux, ce dernier ayant été l'élève de Pasteur, c'est son activité liée au gardiennage confirmée par l'arrêté n°2008-PREF-DCSIPC-B/SISR/ 0879 du 16 décembre 2008, signé par le préfet de l'Essonne, autorisant l'exercice d'activités de surveillance et gardiennage La Nouvelle Sécurité Privée, suite à une demande présentée par une mademoiselle Meriaux Loetitia en qualité de gérante et monsieur Loungar Eddir en qualité d'associé. Le groupe Merieux, par contre, qui n'a rien à voir avec le gardiennage, possède quatre sociétés représentant plus de 11 000 emplois, avec Biomerieux (7000 employés, 1,427 M d'euros de CA, 39 filiales, 17 sites de production, présent dans 150 pays), Merieux Nutri Sciences (4000 employés, 62 laboratoires, présent dans 16 pays), TRANSGENE (300 employés, 12 M d'euros de CA) et ABL inc. (14 M d'euros de CA, 140 employés). A la lumière de ce qui précède, on comprend mal comment un tel géant du vaccin et de la biologie humanitaire, soit impliqué dans un quelconque investissement au MCA, comme le prétend Drif dans une interview donnée hier à un journal spécialisé ! Que des gens proches du dossier Loungar s'emploient à tout faire pour la réussite du projet de reprise, c'est légitime, mais de là à leurrer l'opinion en faisant passer la gérante et associée de Loungar, Loetitia Meriaux pour une Merieux, c'est une grosse arnaque. Aussi, en éclairant les lecteurs et les supporters du doyen, cela ne signifie aucunement qu'on est contre la venue de Loungar, comme le prétendent certains. Car, à la tête d'une holding de 46 sociétés (avec une création de 2 à 3 sociétés par an), dans le gardiennage, la restauration, l'hôtellerie, l'événementiel, le conseil financier, la construction, et dont le chiffre d'affaires annuel, d'un million d'euros, est en constante augmentation chaque année, Loungar n'a pas besoin de faire dans l'illusion ou de trop tergiverser pour afficher ses réelles intentions par rapport au vieux club algérois qui attend un repreneur avec impatience. Le président du conseil d'administration de la SSA/ Le Doyen, Abdelkader Bouharaoua a déclaré qu'il prendrait attache aujourd'hui ou demain avec l'homme d'affaire franco-algérien pour connaître l'issue qu'il donnera à ce dossier, d'autant que ses experts ont eu à examiner les documents (bilan) transmis par la direction du club. Le feuilleton Loungar continuera ainsi de tenir en haleine les Mouloudéens jusqu'à l'ultime minute où l'on saura si ça passe ou ça casse.