Atteints de «réformite» à la veille des consultations législatives, ils sont tous d'accord pour rénover la chambre basse. Chaque entité politique prêche pour son saint et concocte lors des meetings, des passages sur les plateaux de la télévision et des chaînes de radio un discours qui n'attire pas beaucoup de monde. Au nom de la «rénovation» du parlement, rarement consensus aura provoqué autant de … discordes, de discours, d'unions et de désunions des partis qui «meublent» le champ politique national. A les entendre, les patrons des chapelles (toutes tendances confondues) réclament un changement et une communication moderne, aussi bien verticale qu'horizontale. Un message destiné beaucoup plus à faire les yeux doux à des électeurs qui n'ont cure de ces discours face au mal-vivre, à la corruption, à la bureaucratie, au chômage, à l'insécurité… Chez les pseudo-démocrates, on mitonne «des réformes à petit feu», chez d'autres, «on aime attiser le feu». Ailleurs, on veut «imposer un menu pour avoir des plats qui ne sont pas sur la carte», chez les islamistes «on s'abrite derrière des propos portant sur la modernisation des méthodes de travail pour rénover l'APN». Des désirs sincères ? Certainement non. Entre ceux qui veulent changer la composante de l'APN et ceux qui veulent rénover cette institution, la réformite n'a pas fini de perturber les esprits des candidats qui n'arrivent pas à remplir une quelconque salle de… spectacle. Dans les arcanes de chaque parti politique, on observe cette échéance électorale avec un œil torve. Pourquoi ? Le décalage entre le langage des politiques et l'opinion publique n'a fait que s'aggraver depuis longtemps. Ils on promis d'écouter le peuple, or rien n'a changé. Ce n'est pas avec des discours ronéotypés que ce temple risque d'être rénover. Ne dit-on pas que : «ce n'est pas avec du vieux, que nous allons faire du neuf ?». Enfin, de quoi je me mêle ? Khelli l'bir beghtah.