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L'Algérien face à l'inégalité
Publié dans Info Soir le 17 - 05 - 2012

Privilège - Le malade devrait être traité avec dignité et respect.
Dans la réalité, ce droit n'est pas garanti. La faute à qui ?
Le droit à la santé et l'égalité des chances pour toute la population dans le sens que chaque individu, femme, homme ou enfant quel que soit son niveau social, a le droit d'être traité avec dignité et respect, et d'évoluer dans un état de complet bien-être physique, mental et social.
Ce droit, garanti par le Fonds des nations unies pour la population et l'Organisation mondiale de la santé, représente une chimère en Algérie. «Car ce droit absolu profite à certaines catégories sociales. Les classes moyennes et démunies en sont exclues», dénonce un cadre de la CNAS, bien au fait de la délivrance des prises en charge des malades à l'étranger.
Les cliniques privées qui poussent comme des champignons, drainant des compétences avérées, ne sont accessibles qu'à ceux qui peuvent verser des sommes colossales. «Les soins à l'étranger sont l'apanage de ceux qui entretiennent des liens solides avec quelques hauts responsables au niveau des centres de décisions.
Les malades, gravement atteints, ont le temps de mourir en cherchant une place dans un hôpital ou en attendant que ce dernier se dote de médicaments et de matériel approprié», ajoute un ex-Casoralien. Le déni de droit à la santé et à l'égalité des chances entre hôpitaux privés et quête pour un transfert à l'étranger oblige le malade à effectuer un vrai parcours du combattant, sans jamais ou presque obtenir gain de cause.
«Les décideurs ne semblent pas être conscients de la réalité du terrain ou feignent de l'ignorer. Ould Abbès affirme qu'en raison de la disponibilité des compétences et des moyens en Algérie, il veut réduire au maximum les cas de malades éligibles au transfert pour des soins à l'étranger», explique un professeur en médecine du CPMC.
«Avant d'avancer une telle bourde a-t-il fait un tour dans quelques hôpitaux publics qui regorgent de malades gravement atteints tels les cancéreux dont le nombre est effarant et face auxquels les médecins sont impuissants malgré leur compétence, celle dont parle le ministre de la Santé ? Avec toutes les compétences du monde, les médecins ne peuvent rien devant certaines carences tels la rareté des places disponibles dans les hôpitaux, les rendez-vous pour la radiothérapie qui s'étalent sur plusieurs mois, l'absence de médicaments et les pannes d'appareils de radiothérapie aggravant la souffrance de nombreux malades à l'instar de ceux atteints de pathologies rares», ajoute notre interlocuteur. Les demandes faites par les hôpitaux pour l'importation de médicaments destinés au traitement de certaines maladies graves n'aboutissent souvent pas, malgré le budget colossal de plus de 4 milliards d'euros réservé au ministère de la Santé.
Cela a fait réagir des responsables au Centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC), qui ont tiré récemment la sonnette d'alarme. Sur 44 000 nouveaux cas de cancer enregistrés chaque année en Algérie, 28 000 nécessitent un traitement par radiothérapie. Sur ces 28 000, seuls 8 000 malades sont traités par radiothérapie, faute de moyens.
Cela, en plus des autres pathologies. Il est impossible de cacher le soleil avec un tamis. On ne peut pas justifier le fait de réserver l'argent de la CNAS et du ministère de la Santé, destiné au transfert des malades à l'étranger à quelques privilégiés par cette justification vide de sens car la réalité est là pour démentir tous ces subterfuges.


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