Les ferronniers, les dinandiers du cuivre ont disparu, de même que les fontaines. Les douirate, quant à elles, sont transformées en ateliers de confection. Pourtant, il n' y a aucune artère par laquelle nous sommes passés qui ne comprenne pas un atelier de confection. Dans la haute Casbah, nous avons visité le local de hadj Hachemi Benmira (69 ans), dinandier depuis 52 ans . Sur un ton mélancolique, cet artisan nous confie : « Il y a quelques années, il y avait plus d'une vingtaine d'artisans ici spécialisés dans plusieurs domaines ( chach , burnous , soie ...). Aujourd'hui, il ne reste plus rien. J'ai pu enseigner ce métier à toute une génération mais le manque de matière première, la dévalorisation de ces métiers ont fait que les jeunes artisans ont abandonné ce métier », nous dévoile cet artisan de la rue Hocine Bourahla.