Certains chantiers situés dans des quartiers connus à Alger sont à l?arrêt depuis des années, voire des décennies. Ils devaient être réceptionnés depuis bien longtemps, mais pour différentes raisons, ils sont restés au stade de chantiers enlaidissant parfois les lieux, leur donnant un air de désolation. Mais le plus édifiant est sans aucun doute l?opacité qui entoure ces dossiers - Les tours du Hamma ont été achevées il y a plus de dix ans. Le propriétaire du site, la Cnep-Immo en l?occurrence, trouve des difficultés à les rendre rentables en l?absence d?éventuels acquéreurs - L?îlot Belhaffaf situé devant l?ancien siège du ministère du Commerce et dont le travaux ont été entamés en 1986. - L?Institut Pasteur de Dély Ibrahim. Il devait faire la gloire de la recherche scientifique algérienne, mais il fait le bonheur de différentes espèces de la flore et de la faune de Dély Ibrahim. - La construction de la nouvelle aérogare d'Alger a été lancée il y a une vingtaine d?années. Aux dernières nouvelles, elle ne sera opérationnelle qu?en 2006. Il a fallu que le chantier de cette aérogare, conçue sur le modèle de celle de Roissy-Charles-de-Gaulle près de Paris, soit confié à une entreprise chinoise (Cscec), pour qu?on commence à espérer qu?elle soit réceptionnée dans de brefs délais. - Le métro d?Alger continue à faire rêver le commun des Algérois dont certains avaient espéré vivre assez longtemps, lors du lancement du projet en 1982, pour utiliser ce moyen de transport. Résultats : en 2004, seule une première tranche de 4,2 km a été réalisée et encore à 95%. Le projet bute vraisemblablement sur des problèmes de financement. La première ligne Haï El-Badr-Oued Koriche ne sera opérationnelle qu?en 2008.