Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans son hommage souligne que «Hugo Chavez s'était efforcé de répondre aux aspirations et aux défis des plus vulnérables dans son pays. Il a donné un élan décisif à de nouveaux mouvements d'intégration régionale, en se fondant sur une vision éminemment latino-américaine, tout en montrant sa solidarité avec les autres nations de l'hémisphère». De son côté, le Président russe Vladimir Poutine l'a qualifié ce matin dans un télégramme de condoléances, d'«homme hors du commun et fort qui regardait vers l'avenir. Il était toujours extrêmement exigeant envers lui-même». C'est en réalité un martyr pour avoir servi son peuple et protégé les valeurs humaines et révolutionnaires", a tenu à commenter le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, affirmant qu'il avait succombé à "une maladie suspecte". Trois des principaux alliés latino-américains du Venezuela – l'Equateur, la Bolivie et le Nicaragua – ont, pour leur part, salué la mémoire du Président, qualifié d'«homme exceptionnel» dont «la perte est irréparable» pour l'Amérique latine. Le gouvernement du Président socialiste de l'Equateur, Rafael Correa, a fait part de son «profond chagrin» après l'annonce de sa mort, affirmant qu'il avait été le «chef de file d'un mouvement historique» et un «révolutionnaire mémorable». Le Président bolivien Evo Morales, au bord des larmes, s'est dit «anéanti par le décès du frère Hugo Chavez», depuis le palais présidentiel à La Paz. Il a indiqué qu'il se rendrait au Venezuela dans les prochaines heures. Enfin, le gouvernement du Nicaragua, également membre comme les deux pays andins de l'Alliance bolivarienne des Amériques (Alba), inspirée par Chavez, a estimé que «les hommes exceptionnels et formidables comme Hugo Chavez ne meurent jamais».