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Histoires vraies
La maison des deux ponts (3e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 03 - 2013

Résumé de la 2e partie - Après la mort de son mari, Rose, pour payer les frais de justice restés à sa charge, a été obligée de vendre son alliance, deux bijoux en or et le crucifix qu'elle portait au cou...
C'était en 1971, presque un an après la vente de ses biens et le suicide de son mari. C'était un soir d'été, un témoin l'a vue sur la route, seule, elle marchait, portant un panier recouvert d'un torchon et d'un grand châle. Deux jours plus tard, le matin vers onze heures, des voisins l'ont vue rentrer chez elle avec son panier et son châle. Que s'était-il passé entre-temps ?
Elle l'a raconté sans difficulté aux gendarmes, puis au tribunal, comme une chose normale, naturelle. Une monstruosité, pourtant.
L'accusée, vêtue de noir, maigre comme un diable, grise de peau et de cheveux, répond sans émotion au juge qui l'interroge :
«Je suis partie de chez moi à huit heures du soir. J'avais préparé un en-cas dans mon panier. Du fromage, du pain, une Thermos de café et des cigarettes. J'avais aussi une lampe de poche.
— Vous emportiez l'arme avec vous ?
— Oui. Je l'avais graissée et enveloppée dans mon châle, les cartouches étaient dans ma poche. J'en avais douze.
— Votre intention était de tuer, vous le reconnaissez donc ?
— Oui.
— Comment avez-vous pénétré dans les lieux ?
— Cette maison m'appartient, j'en connais toutes les issues.
— Cette maison ne vous appartient plus. Et vous saviez que le nouveau propriétaire allait s'y installer ! Comment l'avez-vous appris ?
— Il suffisait d'écouter parler les gens.
— Donc vous pénétrez dans la maison, comment ?
— Par un soupirail de la cave.
— Quelle heure était-il ?
— Dix heures du soir, je crois.
— Vous aviez fait le chemin à pied ?
— Oui.
— Qu'avez-vous fait une fois dans les
lieux ?
— J'ai attendu !
— Y avait-il quelqu'un dans la maison ?
— Oui, j'entendais des bruits de voix.
— Combien de temps avez-vous attendu ?
— Une nuit, une journée et la nuit suivante.
— Pourquoi attendre dans la cave ? Pourquoi ne pas commettre votre crime dans la maison, puisque vous étiez décidée ? Vous avez hésité ?
— Non. J'attendais là, parce que je savais que quelqu'un descendrait, forcément. C'est nous qui l'avons remplie de vin, cette cave, le meilleur de la région, du vin de notre vigne. Quelqu'un allait descendre pour voler une bouteille, je le savais.
— Ce n'était pas du vol, encore une fois, la cave et son contenu ont été vendus comme le reste. Vous le saviez. Vous prétendez avoir tué pour une bouteille de vin ?
— Non.
— Donc, c'était un piège.
— Oui.
— Vous guettiez dans cet endroit, parce qu'il n'y a qu'une seule issue, l'escalier ! Et vous étiez sûre de ne pas manquer votre coup !
— Oui.
— Et peu vous importait de savoir qui descendrait à la cave ?
— En effet. Ça m'était égal.
— Vous saviez qui était dans la maison ?
— Cet homme, son fils et un métayer. On me l'a dit après.
— Vous aviez l'intention de tirer sur qui ? (A suivre...)


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