Rendez-vous - La 6e édition du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse est prévue du 13 au 22 juin. Le festival désormais itinérant, aura lieu dans trois villes : Alger, Tizi Ouzou et Tipasa. Lors d'une conférence de presse animée, hier, à la salle Frantz-Fanon (Riad-el-feth), Azzedine Guerfi, commissaire du Festival, dira : «Cette présente édition verra la participation de 75 exposants algériens représentant l'ensemble des maisons d'édition algériennes et deux librairies internationales.» Celui qui estime que «le Festival tend essentiellement à rapprocher le jeune lecteur du livre», souligne : «Ce Festival poursuit sa mue et conforte son ancrage, en se déployant de nouveau à travers les villes d'Algérie (Alger, Tipaza, Tizi Ouzou), tout en s'ouvrant, plus que jamais, sur l'autre. Ainsi, cette 6e édition, forte du succès de l'édition précédente, accueillera de grands noms de la littérature mondiale et algérienne. Dans le prolongement de la dynamique que nous avons tracée, nous tenterons d'offrir au public algérien des rencontres et des débats à la hauteur de ses attentes et en adéquation avec la modernité de notre temps.» Azeddine Guerfi, pour qui «l'ambition de ce Festival consiste à trouver un juste équilibre entre une manifestation culturelle et festive, qui va à la rencontre du public, et un rendez-vous professionnel qui concerne les différents animateurs de la chaîne du livre (auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires)», a tenu à ajouter : «Il s'agit d'un moment de réflexion. Il se constituera en un espace de confrontation intellectuelle entre des invités de marque avec des auteurs algériens.» Parmi les invités internationaux qui vont rehausser, par leur participation, la qualité du Festival, l'on peut alors citer à titre d'exemple, Sabri Louatah (France), Khalef Khalifa (Syrie), Douglas Kennedy (USA), Asli Erdogan (Turquie), Janis Otsiemi (Gabon)... Fort de son succès lors de la précédente édition, le comité d'organisation, en partenariat avec l'Entreprise du Métro d'Alger, reconduit l'initiative, celle concernant l'animation au niveau des stations les plus fréquentées et où seront vendus de livrets d'extraits de dix écrivaines algériennes. Il y aura également de l'animation liée au livre. «Le but est d'inciter le public à la lecture», dira Azeddine Guerfi qui, par ailleurs, estime, que «ce Festival constitue une opportunité», celle d'inaugurer «une nouvelle ère d'échanges culturels où le livre, en tant que support et vecteur de production artistique et intellectuelle, occupera la place qui lui revient de droit». Concernant le volet animation, le Festival, placé sous le signe du cinquantenaire de l'indépendance, prévoit des rencontres thématiques sur la littérature algérienne, une série d'hommages rendus à des auteures de la littérature algérienne contemporaine (Yamina Mechakra, Marguerite Taos Amrouche, Maïssa Bey, Ahlem Mostaghanemi...), des ateliers d'écriture, de lecture de contes et de poésies, de dessins et de travaux manuels, et d'animation musicale... Le programme prévoit aussi l'organisation d'un colloque où sera abordée la question des bibliothèques publiques dans la promotion et le développement du livre.