Résumé de la 9e partie - Mounia reprend son travail. Elle se confie à une collègue et celle-ci l'inquiète en lui disant que l'homme qui lui a donné de l'argent doit faire partie d'un dangereux gang qui cherche à lui faire du mal. Mounia s'emporta soudain contre sa collègue — Allez, maintenant, Nadjet, tais-toi et laisse-moi travailler. Elle ne croyait pas un seul mot de ce que Nadjet disait. Mais le fait qu'elle ait perdu son calme signifiait qu'elle adhérait un petit peu à ses thèses. Il fallait bien qu'il y ait une explication à la générosité du jeune blond. La générosité gratuite et désintéressée n'existe pas. Tant qu'elle n'aurait pas discuté avec le jeune homme sur ce sujet, les divagations de Nadjet demeuraient une source d'angoisses, de peur et d'inquiétudes. Le reste de la journée, Mounia s'enferme dans un mutisme. En rentrant à la maison en fin d'après-midi, Mounia trouve sa mère un peu malade. Elle a des maux de tête et des vertiges. — Allez, maman...Je t'emmène chez ton médecin... — Ma fille, tu as vu l'heure qu'il est ? — Oui...un peu plus de 17h...Tu m'as dit que ce médecin ne quitte pas son cabinet avant 19h. — Oui...C'est vrai...mais il faut prendre rendez- vous ... — Maman, la maladie ne prend pas de rendez-vous... Allez, enfile ton châle pendant que je prends ton dossier médical... Il est dans ton armoire n'est-ce pas ? — Oui. La porte du cabinet médical s'ouvre quelques secondes à peine après que Mounia eut sonné. Une jeune et charmante brune se tient sur le seuil. Sa blouse blanche indique qu'elle travaille là. — Bonjour mesdames, fait-elle très poliment, c'est pour une visite ? — Oui, répond Mounia en s'efforçant, elle aussi, d'être agréable. C'est pour une consultation. — Vous avez rendez-vous ? — Non, répond la mère... J'ai un rendez-vous dans deux semaines... mais le docteur m'a dit de venir en cas de besoin... Je suis venue aujourd'hui parce que je ne me sens pas très bien... Le taux de sucre a dû augmenter. — Pas de panique ! Il faut juste un peu de patience, madame... Le docteur est occupé avec un malade... Dès qu'il aura terminé avec lui, vous passerez. — Merci ma fille. Alors que Mounia et sa mère étaient dans la salle d'attente, un homme, en blouse blanche, passe dans le couloir. En le voyant, la jeune fille a failli en avoir le souffle coupé. Il est blond et ressemble étrangement au jeune homme qui lui était venu en aide à l'aéroport de Lyon ! (A suivre...)