Rush n Les plages reprennent leurs droits et enregistrent une affluence record jamais égalée auparavant. Le ramadan qui a coïncidé cette année, et pour la deuxième année consécutive, avec les vacances d'été, synonymes de bronzette et de baignade, a contraint beaucoup à s'en passer. Le ramadan étant terminé, les plages reprennent leurs droits et enregistrent une affluence record jamais égalée auparavant. Eté rime toujours avec soleil et plage, mais quand le ramadan vient s'incruster juste au milieu, il devient difficile de concilier l'un et l'autre. En effet, en raison du jeûne, les Algériens ont dû reporter leurs vacances pour après l'Aïd. Et maintenant que le ramadan a bouclé sa boucle, les vacances d'été auront droit de cité en ce mois d'août où la chaleur atteint des seuils insupportables. Ainsi, les plages ont repris du service au premier jour de la fête de l'Aïd El-Fitr. L'affluence sur les plages, comme nous avons pu le constater à travers plusieurs stations balnéaires du pays, bat son plein. Les vacanciers, avides de fraîcheur et de détente, tenteront, ainsi, de profiter au maximum de leurs vacances. Si pour certains estivants le ramadan n'a pas constitué un empêchement, et ne sont pas privés de la plage, puisque il n'y a aucune raison pour ne pas en profiter, d'autres, pour qui le jeûne ne fait pas bon ménage avec la plage et la baignade, semblent prendre leur revanche sur les plages qu'ils ont investies dès la fin de l'Aïd. Les plages d'Alger, de Jijel et de Béjaïa, à l'exemple d'Aokas, Tichy ou Souk-El Tenine que nous avons visitées, ont été prises d'assaut par les riverains en attendant l'habituel déferlement des estivants venant d'autres régions du pays en quête de la quiétude caractérisant les plages de la capitale des Hammadites. Pour preuve, les agences immobilières implantées aux alentours des stations balnéaires sont très sollicitées depuis la dernière décade du ramadan. Se frottant les mains, les agents immobiliers, particuliers et courtiers, ont du pain sur la planche. «Depuis une semaine, le téléphone n'arrête pas de sonner. De jour comme de nuit, on m'appelle de partout, Béchar, Tiaret, Ouargla, Oued Souf, pour réserver des studios et des appartements que j'ai mis en location il y a trois ans. Les vacanciers qui comptent séjourner ici, à Tichy, préfèrent réserver à l'avance, avant de débarquer en famille», nous dit au téléphone un agent, propriétaire de plusieurs biens immobiliers qu'il met en location au profit des estivants. Ces derniers, nombreux à élire domicile à Béjaïa pendant les vacances d'été, y viennent parce que toutes les commodités nécessaires à une détente et un repos certains dans ces lieux sont mis à leur disposition. Ajouté à cela la condition sécuritaire qui rassure plus d'un. D'ailleurs, certains jeunes estivants, fortement rassurés, n'hésitent pas à passer des nuits à la belle étoile sur les plages. «L'auberge des jeunes dont la capacité d'accueil est très limitée ne peut satisfaire la demande de tout ce monde qui afflue sur les plages de Tichy. Nombreux sont les jeunes qui louent des tentes pour passer leur séjour ici», explique un jeune loueur de tentes et de parasols. R. K.