Carence - «Le grand bus fait trois navettes quotidiennement, ce qui se répercute négativement sur le rendement de nos élèves.» La population de la commune d'Iflissen fait également face à d'autres problèmes dont l'inexistence de lycée dans la localité. En effet, les lycéens doivent faire plus de 10 km, dans certains villages, pour se rendre aux lycées de Tigzirt. On attend toujours la réalisation de ce projet longtemps souhaité par la population locale dont la pose de la première pierre a été effectuée le 5 juillet dernier. Pour les autres paliers, signalons que cette municipalité dispose de 11 écoles primaires et d'un groupe scolaire constitué de 4 classes au niveau du village Ighil Bousseoul, ouvert cette année. Une autre école primaire au village Iger N'sar a également rouvert ses portes au cours de la nouvelle rentrée scolaire après 10 ans de fermeture pour manque d'effectif. Elle comprend aujourd'hui 36 élèves. Ces élèves faisaient plusieurs kilomètres pour aller étudier au niveau des établissements de la ville de Tigzirt, du village Taksebt et Aït Youcef. Cette école a été rouverte grâce aux efforts des autorités locales et des volontaires. Il existe en son sein uniquement trois niveaux : préscolaire, 1re et 2e année. C'est pourquoi les habitants demandent l'ouverture de 3 autres niveaux et d'une cantine afin d'améliorer la scolarisation de leur progéniture. Il faut rappeler que ledit village avait été déserté par ses habitants en raison du manque de commodités. Pour les CEM, outre ceux du chef-lieu communal et celui d'Ait Youcef, on attend la réception d'un nouvel établissement en phase de réalisation. Toujours dans ce même contexte, nos interlocuteurs signalent un manque flagrant en matière de transport scolaire. «Les moyens de transport dont dispose l'APC sont rudimentaires. On dispose de 3 minibus et d'un autre grand bus. Les enfants scolarisés habitant sur le CW 252, reliant le chef-lieu communal à la ville de Tigzirt, et ceux du versant est de la commune, pour ne citer que ceux-là, sont sans transport scolaire», ajoutera M. Zaarir qui ne manquera pas de préciser que «le grand bus fait trois navettes quotidiennement, ce qui se répercute négativement sur le rendement de nos élèves contraints de sortir très tôt le matin et de revenir tard dans la soirée à la maison». Dans ce même secteur, il existe des logements de fonction octroyés au personnel de l'éducation qui a fini par les squatter plusieurs années après le décès des bénéficiaires. Tel est le cas au niveau de l'école d'Aït Youcef où il existe 5 logements indûment occupés poussant les enseignants en exercice à parcourir une vingtaine de kilomètres pour assurer les cours au sein de ladite école.