Conférence L?Irak, la Palestine et Chypre sont à l?ordre du jour de ce rendez-vous d?Istanbul. A l'issue des discours d'ouverture, les ministres des Affaires étrangères ou représentants des 57 pays membres de l'organisation devaient mettre sur pied quatre commissions, dont une chargée des questions politiques qui examinera les questions palestinienne, irakienne et chypriote. Les ministres devaient également appeler à la levée des mesures d'embargo à l'encontre des Chypriotes turcs après le vote de ces derniers, en avril, en faveur d'une réunification avec le Sud grec de l'île, a-t-on appris de source diplomatique. Par ailleurs, le poste de secrétaire général de l?organisation est à renouveler. Il est plutôt tributaire du consensus des pays membres. En course, la Turquie qui fait campagne pour obtenir ce poste. Il s?agit, également du Bangladesh et de la Malaisie qui concourent. Le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gul, a déjà plaidé cette cause auprès des Egyptiens et des Saoudiens, pour appuyer le candidat de son pays, Ekmeleddin Ihsanoglu, un ancien diplomate aujourd'hui professeur à l'université d'Istanbul. Outre la Palestine, thème récurrent des réunions de l'OCI, les ministres devraient également se pencher sur l'initiative américaine pour «le Grand Moyen-Orient» qui vise à démocratiser les pays du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord. Il faudra noter que sur cette dernière question, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a exprimé des réserves. En marge de la réunion, les ministres des Affaires étrangères des pays voisins de l'Irak, ainsi que l'Egypte, se retrouveront demain soir pour des entretiens sur l'avenir de ce pays dont ils souhaitent préserver l'intégrité territoriale.