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Suspense
L'impure (45e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 01 - 2014

Résumé de la 44e partie - Les paroles du Dr Ramelot, ne font qu'attiser le besoin irraisonné de Chantal de se cacher et surtout d'éviter de rencontrer l'ingénieur...
Elle se sentait de nouveau la femme traquée qui n'a qu'un souci immédiat : fuir la société comme elle l'avait déjà fait en abandonnant Paris et la France.
Au moment où elle ruminait ces pensées, la sonnerie du téléphone retentit elle ne décrocha pas le récepteur, sachant très bien qu'elle entendrait au bout du fil la voix de Robert insistant pour la revoir. Et elle craignait de faiblir au seul timbre de cette voix claire qu'elle aimait déjà. La sonnerie ne s'arrêtait pas, reprenait sans cesse, lancinante, troublant l'intimité de la cabine. Elle sauta au bas de son lit, s'enfuit dans la salle de bains pour ne plus l'entendre, s'habilla rapidement. Elle ne voulait plus rester là où le téléphone essayait de violer son secret ; elle ne s'y sentait plus chez elle. Machinalement, elle regarda l'heure six heures de l'après-midi. Sa rêverie l'avait entraînée pendant des heures.
Elle sortit de sa cabine aussi rapidement qu'elle avait quitté son appartement du boulevard Suchet et sa chambre de l'«Hôtel des Etudiants». Elle suivit le couloir, monta un escalier, se retrouva sur le deck, s'engouffra dans un autre escalier qui la conduisit à un autre couloir au bout duquel elle pénétra dans le salon de la «classe touriste».
C'était encore trop près de la première classe et de ses appartements de luxe ; elle voulait se perdre à l'intérieur de la ville flottante et atteignit, épuisée, la IIIe classe où elle pénétra dans une longue pièce dont l'ameublement était loin d'être confortable. Sur des bancs circulaires en bois, installés contre les parois en fer, des femmes, des hommes, des enfants de toutes couleurs et de toutes races attendaient, mornes que l'Empress of Australia voulût bien les jeter sur un rivage hospitalier.
Sans qu'elle sût très bien comment elle y était parvenue, Chantal se trouvait chez les émigrants. Les femmes, dont les cheveux étaient recouverts de châles multicolores, regardaient avec étonnement et envie cette passagère élégante, venue observer leur misère. Les yeux des hommes brillaient de convoitise. Personne ne pouvait se douter que la belle visiteuse venait de fuir la classe de luxe pour mettre volontairement une barrière entre son cœur et un amour impossible. Perdue, noyée dans la masse misérable, elle oublierait sa propre détresse. Robert n'aurait jamais l'idée de venir la rechercher dans un lieu pareil ! Et, s'il y arrivait, elle fuirait de nouveau pour se cacher à fond de cale jusqu'à ce que le paquebot eût quitté Singapour. A ce moment seulement, elle pourrait respirer, remonter à l'air libre, retrouver son luxe, préparer ses bagages pour débarquer à Sydney.
Elle se laissa tomber sur la banquette circulaire, entre deux Italiennes qui la regardaient avec un mélange de curiosité et de compassion. (A suivre...)


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