A l'affiche - Le long métrage documentaire Bouts de vies, bouts de rêves du réalisateur algérien Hamid Benamra, prendra part au 22e Festival du film panafricain prévu du 6 au 17 février à Los Angeles (Etats-Unis d'Amérique). Avec cette œuvre qui a fait le tour des grands rendez-vous cinématographiques dans le monde depuis sa sortie en 2012, Hamid Benamra est le seul représentant du cinéma algérien présent à ce festival, dédié au cinéma africain. D'une durée de 100 mn, Bouts de vies, bouts de rêves propose un collage cinématographique d'images et d'interventions de personnalités engagées politiquement comme le journaliste militant Henri Alleg, le poète palestinien Mahmoud Darwich, le réalisateur palestinien Rashid Masharawi ou le chanteuse sud-africaine Myriam Makéba. Ces bouts d'images prennent la forme d'une œuvre cinématographique en y superposant le travail du graphiste et plasticien Mustapha Boutadjine qui a réalisé des portraits singuliers de ces personnalités à base de collage de coupure de magazines. Institué en 1992, le Festival du film panafricain de Los Angeles encourage la promotion du cinéma africain aux USA dans le but de faciliter la compréhension des cultures du continent noir en Amérique et encourager la créativité et toute forme d'expression artistique en présentant plus de 150 films par édition. Notons aussi que le documentaire Bouts de vies, bouts de rêves participera également, selon son réalisateur, au 2e Festival international «Colors of the Nil» prévu à Addis Abeba, en Ethiopie, du 24 au 31 mars prochain, où il est aussi le seul film algérien retenu. Par ailleurs, le documentaire Loubia hamra (Haricots rouges) de l'Algérienne Narimane Mari entrera en compétition du 37e Festival international du cinéma de Göteborg (Suède), prévu du 24 janvier au 3 février, annoncent les organisateurs. Loubia hamra, représentant l'Algérie et la France, concourra pour le «Ingmar Bergman International Debut Award», aux côtés de sept autres productions, de plusieurs pays, dont The Tale of Iya (2013 - Japon), de Tissu Yachiru Tsuta, The Life After (2013 - Mexique) de David Pablos et A Street in Palermo (2013- Italie) d'Emma Dante. Créée par le célèbre cinéaste suédois Ingmar Bergman, cette distinction, décernée pour «les jeunes révélations montantes», ne récompense que le premier ou le deuxième long métrage. D'une durée de 77 mn, Loubia hamra (2013), production algéro-française, revient sur la Guerre de Libération nationale à travers un travail alliant la fiction au documentaire, où un groupe de «gamins vivant au bord de la mer s'en va soudain en guerre». - Loubia hamra a été triplement consacré au 24e Festival international du cinéma de Marseille (Le Fid), avec le Grand Prix de la compétition française, le Prix Renaud-Victor, décerné par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), et la Mention spéciale dans le cadre du Prix «Marseille Espérance». Par ailleurs, Les terrasses, dernier long métrage de Merzak Allouache sera projeté hors compétition dans la section «Masters» du festival qui programme 500 films représentant 76 pays. Le cinéma russe sera à l'honneur à ce festival qui rendra également hommage au réalisateur, acteur et comédien britannique Ralph Fiennes, distribué dans une trentaine de films, avec deux nominations aux Oscars et le Tonny Award (théâtre) pour son rôle dans le Hamlet de Shakespeare. Fondé en 1979 à Göteborg, le Festival international du cinéma de Göteborg est considéré comme «la plus importante manifestation cinématographique dans la région scandinave». Il a drainé en 2013 plus de 34 000 visiteurs.