Position - Les relations se sont détendues entre le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic. C'est tant mieux pour les Verts. Depuis le dernier communiqué de la Fédération algérienne de football, les choses se sont tassées entre le président Mohamed Raouraoua et le sélectionneur national Vahid Halilhodzic qui entre-temps a perdu son beau-père, ce qui a amené les deux hommes à se rapprocher davantage. D'ailleurs, le président de la FAF a autorisé Halilhodzic à rester quelques jours de plus auprès de sa famille avant de rejoindre Alger pour entamer son travail sur place avec le reste de son staff et de présenter, lors du prochain bureau fédéral, le programme de préparation des Verts. Mieux encore, coach Vahid s'est épanché, dans une interview accordée au site Fifa.com, sur la qualification de l'équipe nationale au Mondial, son travail à la tête de cette sélection et ses perspectives d'ici à l'été prochain. Et contrairement à ses dernières sorties, Halilhodzic a lissé son discours, mettant en avant son amour du métier et sa fierté d'entraîner les Fennecs. Il a rappelé également l'épisode douloureux de son limogeage de la sélection ivoirienne en 2010, quelques mois seulement avant le Mondial sud-africain, et rappelé la campagne qualificative à la Coupe du monde du Brésil-2014. Halilhodzic a qualifié la performance de son équipe de «bon parcours, terminant largement en tête, avec sept points d'avance sur le Mali qui avait terminé deux fois de suite troisième à la CAN (2012 et 2013)». Quant à la double confrontation contre le Burkina Faso, le technicien bosnien dira qu'il s'est agi d'un duel très compliqué contre le dernier finaliste de la CAN-2013, soit un autre redoutable adversaire. «Mon équipe est jeune et pleine d'espoir, elle a été complètement renouvelée il y a deux ans et demi. On peut encore beaucoup évoluer et progresser. Cette qualification va nous le permettre», avouera-t-il. S'agissant de la prochaine Coupe du monde, Halilhodzic est apparu moins «mouton noir», puisqu'il a estimé qu'il était un gagneur et qu'il gardait espoir de créer la surprise face à des favoris, comme la Belgique et la Russie. Pour lui, la Belgique reste parmi les trois meilleures sélections d'Europe et devrait être la surprise de la prochaine Coupe du monde, alors que la force de la Russie, outre les qualités de son football et de ses joueurs, réside dans son entraîneur, l'Italien Fabio Capello qui donnera de la consistance à son équipe et la rendra un adversaire plus rigoureux que d'habitude. Quant à la Corée du Sud, elle est considérée comme plus faible au même titre que l'Algérie par rapport aux deux autres adversaires, mais présente une équipe compacte avec un jeu tout en passes et en vitesse. Toutefois, Halilhodzic estime qu'il faut bien «se préparer, garder espoir et tenter quelque chose». Et en parlant de préparation, le président Raouraoua est en train de négocier avec quelques fédérations en prévision des deux matchs amicaux de préparation du 31 mai et du 5 juin, soit la veille du départ vers le Brésil. Pour ce faire, le sélectionneur aurait préféré le Japon et l'Ukraine, mais ces deux sélections ne sont, apparemment, pas disponibles, d'où le recours à des sélections sud-américaines comme le Mexique, la Colombie ou le Paraguay, qui, elles, peuvent l'être à cette période, alors que la Biélorussie est toujours en lice car c'est un adversaire que ne voudrait pas rater Halilhodzic en cas de défection d'autres sparring-partners visés par le staff et la fédération.