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«Transpace»
Le corps en pleine effervescence
Publié dans Info Soir le 30 - 06 - 2004

Chorégraphie Après Béjaïa et Oran, c?est au tour d?Alger d?accueillir la compagnie chorégraphique de Robert Seyfried, Danse Image Théâtre.
C?est à la salle Ibn Khaldoun que s?est déroulée Transpace, une chorégraphie conçue et mise en scène par Robert Seyfried, un jeu de corps exceptionnel et une expression de mouvements démonstrative.
D?abord, et avant de présenter sa création chorégraphique, Robert Seyfried a offert au public une pièce intitulée Légèrement déplacé, fruit d?une résidence de création de trois semaines à Alger, résultat d?une coopération avec le ballet de danse de l?établissement Arts et Culture d?Alger.
Ensuite, le public découvre Transpace, une mise en scène de trois danseurs burkinabé et trois autres venus d?Europe qui ont interprété de belles séquences chorégraphiques, un dialogue entre les cultures, l?expression du désir de rapprochement et de connaissance.
Dans les deux pièces, Légèrement déplacé et Transpace lesquelles ont été ponctuées, de bout en bout, d?effets sonores, donnant ainsi à chacune un style, Robert Seyfried, conscient de la valeur et des potentialités du corps, met l?accent sur l?humain en tant qu?objet corporel ; il y a une véritable mise en scène, une importante mise en valeur du corps, un corps placé dans un espace défini et qui, à mesure qu?il se meut et se déplace et change d?allure et de dimension, le crée et le recrée. Il le signifie et le personnalise. Il y a une exploration du corps, de son intériorité ; celle-ci se dégage et se traduit à chaque geste, à chaque action, à chaque mouvement, effectué çà et là, sur la scène, à travers le temps qui lui est imparti.
La chorégraphie de Robert Seyfried est une succession de signes, parfois ésotériques, et une écriture de mouvements tantôt fougueux et soudains, tantôt quiets et feutrés.
Cette écriture s?élabore dans un élan exalté, lascif et ludique. Mais aussi dans des envolées lyriques, brusques, éperdues qui frappent et heurtent le regard, la sensibilité, la nôtre.
En fait, l?écriture que nous montre Robert Seyfried, une écriture par le mouvement et le geste, est douce et brutale ; et de cette tumultueuse confrontation, naissent donc la poésie, la beauté, celle du corps dans sa splendeur et sa solennité.
Et chaque action, dirigée dans un sens comme dans un autre, est un tempérament, un caractère ; ce sont des mots à leur manière, des mots laissant ressentir des vibrations, propulsant un fluide d?émotions, de sensations éthérées. De l?énergie dépensée et des mouvements expulsés.
Les sujets, disons plutôt les corps, anonymes et expressifs, tentent et assurent une performance physique mêlant le sportif à la théâtralité, la spontanéité, donc le sensitif à l?intelligible, l?esprit à l?âme, un jeu de coordination entre les deux éléments qui englobent l?humain et le définissent. Le jeu auquel se livrent les corps est un jeu dynamique, sensuel, un jeu éclaté en une gestualité soudaine, fugace ; un jeu marqué par des nuances multiples, fulgurantes, les deux pièces symbolisent à la fois une jonction et un déchirement entre la logique et l?émotion ; les deux sont l?élévation vers des sphères aériennes et l?ancrage dans un environnement matériel qui appartient au corps.
Le premier spectacle est interprété par les danseurs du ballet de l?établissement Arts et Culture de la wilaya d?Alger, et le second est représenté par trois danseurs burkinabé et trois Européens, les deux représentent, de par le contexte où ils sont nés, le premier à Alger et le second au Burkina Faso, une rencontre avec l?Algérie et avec l?Afrique (Burkina Faso), cela à travers des pratiques de danse confrontant et mêlant la tradition et la création.


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