Action La conservation des forêts de la wilaya constitue, pour les responsables locaux, un défi majeur. Selon le responsable de cette institution, l'opération en question, financée sur divers programmes de développement, a pour principales finalités la protection des villes, l'embellissement, la lutte contre l'ensablement, la création d'aires récréatives dans l'ensemble des communes et la lutte contre la désertification. Trois ceintures vertes, totalisant 30 hectares, ont déjà été lancées dans les communes de Aïn Beïda (17,5 ha), Touggourt (3 ha) et Hassi Messaoud (9,5 ha). La prochaine action ciblera, dès septembre prochain, 50 autres hectares répartis sur 8 des 21 communes que compte la wilaya. Il s'agit des communes de Aïn Beïda (extension sur 10 ha), Zaouïa El-Abidia (10 ha) et N'goussa, Ouargla, Sidi-Khouiled, Hassi-Benabdallah, Megarine et Nezla (5 ha chacune). Le programme des ceintures vertes sera accompagné, pour certaines communes, par des projets d'installation de réseaux d'irrigation, basés notamment sur le système du goutte-à-goutte, a affirmé le conservateur des forêts de Ouargla. L'autre fait nouveau est l'association à ces opérations de création de ceintures et espaces verts, autour et à l'intérieur des communes, des programmes d'emplois intensifs, notamment dans le cadre des travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'?uvre (Tup-Himo), a souligné le même responsable en ne cachant pas son v?u de voir se concrétiser, à court terme, un projet de ce type par commune. Les autres objectifs de la conservation des forêts consistent, en plus de 50 hectares de plantation de palmiers (5 000 unités) dans 4 communes localisées dans les régions de Touggourt et Ouargla, en un vaste programme de plantation fruitière, étalé sur les années 2004 et 2005 et englobant 200 hectares à travers 13 communes de la wilaya. Le programme, qui permettra la plantation de quelque 40 000 plants fruitiers, sera réalisé en culture intercalaire sous palmiers et inclura diverses espèces fruitières, notamment l'olivier, le poirier et l'abricotier, fait-on remarquer. La conservation des forêts entend, en fait, tout en développant la phoeniciculture, principale culture dans la région avec actuellement un patrimoine de 2,1 millions de palmiers dont 1,7 million de palmiers productifs, consolider son patrimoine arboricole par le renforcement de la présence d'espèces d'essence forestière adaptées et résistantes au climat de la région, et par l'introduction progressive des plantations fruitières. Les espèces forestières de base ayant démontré leur capacité d'adaptation à la région sont l'eucalyptus, le tamarix, l'albisia, le casuarina et l'acacia, avec une préférence des services de la conservation des forêts pour l'eucalyptus, en raison de son adaptation et sa durée de vie.