Plusieurs communes souffrent de leur enclavement, notamment les zones rurales isolées, qui manquent ainsi d'infrastructures socio-économiques, un problème qui va être résolu dans certaines de ces agglomérations. Dans ce contexte, les travaux de désenclavement dans 18 localités situées sur les piedmonts de la wilaya de Aïn Témouchent sont en cours de réalisation avec la mobilisation de 6 entreprises qui ont réalisé la moitié des 56,6 km de pistes carrossables à travers la campagne, apprend-on à la Conservation des forêts. Cette importante opération qui bénéficiera aux 1 156 familles habitant ces localités isolées se compose de 18 projets routiers devant contribuer à tisser un réseau de communication susceptible de les rattacher aux grandes agglomérations, principalement leurs chefs-lieux de commune. Pour ces familles rurales, les déplacements ont toujours été un souci majeur, surtout lorsqu'il s'agit de la scolarité des enfants ou encore d'urgences médicales, révèle-t-on. Les navettes par taxi et autres moyens de transports en commun qui ne trouvent pas de rentabilité sont très limitées, voire quasi inexistantes, souligne-t-on. Financée par le fonds de mise en valeur des terres par la concession, l'opération lancée fin 2006, coûtera 65 millions de DA. A cela, indiquera le conservateur des forêts, viennent s'ajouter les nombreuses actions du programme 2005 en cours de réalisation qui profiteront, une fois achevées, à quelque 500 ménages des localités de Sidi Boumédienne, Aoubellil et Tamazoura. Le programme qui touche à sa fin consiste à aider ces populations rurales à augmenter leurs revenus en finançant des actions de mise en valeur des terres (correction torrentielle, bassins d'accumulation, plantation d'oliviers, brise-vent, ouverture de pistes, aménagement de sources) et de production de miel avec une prochaine dotation de 680 ruches pleines. La concrétisation de toutes ces actions nécessite une enveloppe de 80 millions DA, précise-t-on. Par ailleurs et dans le cadre du second volet du programme de développement rural de l'année 2006, à savoir la mobilisation des ressources hydriques souterraines,des permis ont été accordés pour sept forages et deux puits. Des résultats "très positifs" ont été obtenus avec un débit de 4 à 15 litres /s, estime ce responsable. Ces travaux, réalisés pour un coût de 40 millions DA, comprennent également la construction d'un bassin d'accumulation et la réalisation d'un réseau électrique pour le fonctionnement des pompes.