Résumé de la 1re partie En l?espace de quelques jours, Bachira reçoit plusieurs lettres portant toutes la signature de Houria, sa propre s?ur. Rabah est à nouveau convoqué pour interrogatoire. La police, n?ayant pu réunir d?autres preuves le confondant et interprétant des détails inexpliqués dans le comportement et l?emploi du temps de Rabah, finit par lui soutirer des aveux. Rabah avoue, en effet, avoir tué sa femme Houria, mais accidentellement. Et c?est cette mort accidentelle qu?il voulait cacher. C?est après une violente dispute avec sa femme dans laquelle il lui reproche sa conduite irrespectueuse et immorale, qu?il l?a frappée et c?est en s?écroulant par terre que la tête de la malheureuse épouse a heurté l?arête de la porte de la salle de bains. Constatant sa mort, il a préféré la cacher et l?enterrer en silence. Est-ce là l?entière vérité ? Il finit aussi par désigner aux chargés de l?enquête le lieu où a été enterré le cadavre, le 23 novembre 2002. C?est ainsi que la police exhume le corps dépecé de Houria, qui avait été enterrée au cimetière dans une tombe de petites dimensions rappelant celle d?un enfant, nouvellement creusée. Fait étrange, le corps n?est pas entier, on n?en trouve que quelques morceaux. Il semblerait donc qu?il a été dépecé délibérément, ce qui laisse supposer un autre scénario du meurtre. Rabah est de nouveau interrogé et les aveux, cette fois-ci, dépassent le scénario d?un simple meurtre. Rabah craque. Il raconte finalement le véritable mobile du crime. Un vendredi d?août 2002, une violente dispute éclate entre le couple. La dispute dégénère, pourtant Rabah se retient à temps et préfère remettre à plus tard les règlements de comptes. La nuit venue, il sort les deux hachettes qu?il avait préparées et, sans hésitation, se précipite sur sa femme qui dort profondément. Il lui assène deux violents coups sur le crâne, causant une mort instantanée puis, de peur d?être surpris, il traîne le corps jusqu?au salon et le cache sous un canapé. Le lendemain, il envoie ses enfants, qui ne se doutent de rien, chez les grands-parents, pour achever sa triste besogne sans attirer les soupçons. Il attend patiemment la nuit pour se rendre au cimetière et creuse une petite tombe d?enfant. Il enterre quelques parties du corps de sa femme. L?entreprise lui prend beaucoup de temps et Rabah ne put rentrer chez lui qu?à l?aube. Le lendemain, il vaque le plus naturellement du monde à ses occupations, attendant la nuit pour poursuivre et achever sa macabre besogne. Ainsi, Rabah met le reste du cadavre dans un sac de semoule et l?enterre au même endroit que le premier cabas. Puis, pour répondre à une impulsion des plus étranges, il retourne chercher le sac en plastique renfermant la tête de la victime. Rabah récupère le crâne de sa victime et le coupe en deux. Il jettera la nuque, gardera la face pour s?en débarrasser plus loin. Inexpliquée, la suite du scénario peut être aisément devinée. Rabah poste lui-même les «lettres» de sa femme à partir de différentes wilayas pour faire croire à une banale fugue. Pour la carte postale de Paris, il avait simplement chargé une connaissance de le faire. Le jour du procès, le 27 juillet 2004 au tribunal d?Alger, Rabah est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.