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Au tribunal
Le massacre de Bab Ezzouar (2e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 08 - 09 - 2004

Résumé de la 1re partie Chérif, Salah et Madjid tuent Nasrededine après avoir assassiné son frère, sa s?ur et sa grand-mère et transporté son cadavre dans la salle de bains.
Madjid enroule un tapis qu?il met devant la porte de la salle de bains pour que le sang ne se répande pas dans le salon.
Salim, 10 ans, qui arrive un peu plus tard que son frère, est égorgé lui aussi.
Les trois individus se mettent à fouiller l?appartement : dans la chambre à coucher ils trouvent une paire de boucles d?oreilles et deux bagues dont l?une montée d?une perle.
Salah revient à la salle de bains où il enlève à la vieille dame une paire de boucles d?oreilles, deux chaînes en or et une bague. Chérif, lui, retire les boucles d?oreilles à Ouassila. Concernant l?argent, ils trouvent en tout et pour tout 900 DA. Craignant l?arrivée de la maîtresse de maison, les criminels décident de s?en aller. Salah, accompagné de Chérif, sort le premier. Quant à Madjid, qui sort le dernier, il emporte un petit coffret et n?oublie pas de fermer la porte à clé.
Ayant téléphoné à maintes reprises chez elle, en vain, Mme Karima A. s?inquiète et décide de rentrer plus tôt que d?habitude.
Arrivée à son domicile, elle frappe à la porte qui, malgré son insistance, reste close. Aucune réponse ne parvient de l?intérieur, elle s?inquiète, à présent, sérieusement du sort de ses enfants. Après avoir cherché vainement les enfants, elle demande à son voisin Lahcène de l?aider à forcer la porte d?entrée, c?est alors qu?ils découvrent l?horrible spectacle.
Arrivée sur les lieux, la police constate que le jeune Nasreddine est toujours vivant bien que grièvement blessé. Il est rapidement acheminé à l?hôpital tandis que les autres corps sont transférés à la morgue.
Nasreddine, dans l?impossibilité de parler en raison des graves lésions à la gorge, note sur un bout de papier le nom d?un des criminels. Il écrit «Madjid», l?enfant l?avait reconnu parce qu?il habitait la même cité.
Interrogé, le père de Madjid déclare que son fils n?a pas passé la nuit à la maison le jour des faits. Une photo de Madjid est présentée à Nasreddine qui le reconnaît formellement comme étant l?un des auteurs du carnage.
L?enquête menée dans le milieu fréquenté par Madjid aboutit à l?arrestation d?un de ses complices.
Salah, après avoir longuement résisté, passe aux aveux.
Le couteau, acheté par Salah, est retrouvé à son domicile. Chérif quant à lui est interpellé à propos du couteau. Madjid, activement recherché, est appréhendé, après avoir été poursuivi et blessé par balle à l?épaule gauche par les éléments de la sûreté.
Trois jours après le massacre, soit le 16 novembre 2002, au moment de son arrestation, il avait sur lui la somme de 604,20 DA, trois bagues, une paire de boutons de manchettes ainsi qu?un couteau.
Après son transfert à l?hôpital, il avoue et dénonce ses complices Chérif et Salah.
Tous les trois sont inculpés d?association de malfaiteurs, d?homicide volontaire et de guet-apens sur la personne de Saliha, Amine, Ouassila, Salim et tentative d?assassinat sur la personne de Nasreddine et vol avec violence.
A l?audience du 2 août 2004, la cour criminelle d?Alger condamne Madjid, Salah et Chérif à 20 ans de réclusion criminelle.


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