Résumé de la 101e partie n Soraya obtient de son vieux mari l'autorisation de se rendre chez ses parents en compagnie de Samir, son beau-fils. Dix minutes plus tard, Soraya ressortit de sa chambre elle n'avait pas eu besoin de beaucoup se préparer. Elle avait dû mettre le premier ensemble sur lequel elle était tombée en ouvrant sa garde robe. Néanmoins, elle était splendide. Samir fournissait de grands efforts pour que ses yeux ne soient pas prisonniers de la contemplation de son corps ensorcelant. C'est avec un sourire amusé que Nadia regarda Samir et sa jeune belle-mère sortir ensemble de la villa pour se diriger vers la voiture. Elle n'avait jamais vu une belle-mère plus jeune que son «rbib» (le fils de son mari). Samir ouvrit une des portières de l'arrière de la voiture pour que Soraya s'y installe mais celle-ci refusa à haute voix : — Ah ! Non…Samir, je ne veux pas m'installer à l'arrière sinon… je vais vomir. Je préfère l'avant de la voiture. Je m'y sens plus à l'aise. Cela fit rire Samir et Nadia qui avait entendu l'explication de la jeune mariée. — Très bien…Installe-toi où tu veux… — Merci. Soraya monta à côté de Samir et la voiture démarra. Quelques minutes plus tard, la jeune femme avoua à son beau-fils : — Je t'ai menti, Samir. — Tu m'as menti ? A propos de quoi ? — De mon envie de vomir quand je suis assise à l'arrière de la voiture. — Ah bon ? — Oui. Que je m'assoie à l'avant ou à l'arrière d'une voiture ne me gêne pas du tout. — Ah ! mais c'est très bien. — D'ailleurs quand nous étions en Grèce, ton père et moi, nous habitions un hôtel qui se trouvait sur une des îles de ce pays… Pour rejoindre notre hôtel nous devions prendre le bateau sur une distance d'environ dix kilomètres… Il fallait voir dans quel état se trouvaient les pauvres touristes… — Et mon père, il supporte le mal de mer ? — Oui…Nous étions les seuls à supporter le voyage en bateau… A tel point que les autres touristes pensaient que nous étions des marins ! Samir éclata de rire. — Incroyable, mon père marin ! Lui, un authentique montagnard ! Après un moment de silence, Soraya reprit : — Je t'ai menti non pas parce que je voulais m'installer à l'avant de la voiture mais pour me trouver près de toi. Je voulais te voir de plus près… Cela fait longtemps que j'attendais ce moment. Ces propos coupèrent littéralement le souffle du jeune homme. Mais où voulait-elle en venir ? A suivre