Résumé de la 116e partie n Samir et sa femme, Nadia, s'apprêtent à veiller et à attendre le retour du patriarche et de sa jeune épouse parce qu'ils n'ont pris les clefs de la maison. Merci…Samir. Ouvrir le portail permettant d'accéder au jardin de la villa, puis la porte permettant d'entrer ici, n'est pas chose difficile. Par contre, je suis curieuse de savoir comment tu vas m'expliquer… Elle se tut brusquement. - Pourquoi t'es-tu tu ? - Je ne voudrai pas te couper l'appétit…Mange d'abord… - Ah ! Non, tu vas finir ta phrase, Nadia. - Mange d'abord, je te dis. Samir déposa sa fourchette avec un geste quasi théâtral. - Puisque c'est ainsi, dîne à ma place. Ça y est ! Tu m'as coupé l'appétit. - Je t'ai coupé l'appétit, hein ? A mon avis, tu n'as pas faim, ô père de mes deux enfants. Quelque chose me dit que tu as diné comme un roi, ce soir. - J'ai diné comme un roi ? Chez le mécanicien peut-être ? - S'il te plait, ne me prends pas pour une idiote. J'ai examiné les vêtements auxquels tu tenais tant alors que d'habitude tu te contentes de les déposer dans le bac à vêtements sales…Je me suis dit qu'ils devaient cacher quelque chose… Et finalement, je n'ai pas eu tort. J'ai eu raison de me montrer soupçonneuse. - Qu'as-tu trouvé ? - Ce que j'ai trouvé, hein ? Je savais que tu finirais par céder à ses …comment tu les appelles déjà ? Ah ! « ses avances » ! - Mais de quoi parles-tu, Nadia ? - De quoi je parle ? Je t'ai déjà dit de ne pas me prendre pour une idiote ! Sur ton maillot de corps, j'ai trouvé bien sûr des traces de graisse de voiture mais également … - Mais également ? Nadia regarda avec ironie son mari : - Je n'ai rien trouvé d'autre, Samir. Je t'ai eu, hein ? - Tu m'as eu ? je ne comprends pas, Nadia. - Je vais t'expliquer. Tu sais, toutes les femmes qui aiment leur mari se surprennent souvent en train de chercher sur leurs vêtements les traces qu'aurait pu laisser une éventuelle autre femme. Moi, je n'ai jamais eu de soupçon à ton égard…mais ce soir avec ton comportement bizarre, j'en ai eus et je me suis mise à examiner tes vêtements…je l'avoue : je n'ai rien trouvé de compromettant…Je me suis même sentie coupable. Mais quand je t'ai menti et que je t'ai dit que j'ai trouvé autre chose également et que je me suis arrêtée de parler, je t'ai bien observé. Tu as rougi intensément. Comme si vraiment tu t'attendais à ce que je trouve quelque chose. (A suivre…)