Nouveau n Les jeunes porteurs des projets en difficulté financière, relevant de l'Ansej, peuvent bénéficier d'un rééchelonnement de leur dette bancaire. L'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) ne dispose pas d'un mécanisme pour traiter les projets en difficulté financière. Les banques peuvent à cet effet adopter le principe de traitement au cas par cas concernant les dossiers des jeunes porteurs de projets désireux de relancer leurs projets, selon les dernières déclarations du ministre des Finances. Les jeunes concernés doivent répondre à certaines conditions dont la disponibilité des équipements financés par crédit bancaire au niveau de l'entreprise. Ces derniers ne doivent pas avoir fait l'objet d'une transaction commerciale, a rappelé jeudi Baba Ammi. Le jeune porteur de projet doit également s'engager à rembourser une partie des redevances dont le taux de remboursement sera fixé d'un commun accord entre le promoteur et la banque, a indiqué le ministre au cours d'une séance plénière au Conseil de la nation. Le dossier en question ne doit pas avoir été transféré au Fond de garantie des crédits (Fgar) pour indemnisation, ajoute Baba Ammi. Le ministre a appelé les jeunes porteurs de projets concernés par ces mesures à se rapprocher des agences bancaires en vue d'examiner le rééchelonnement de leur dette et la relance de leurs activités. Baba Ammi a souligné que le point relatif à l'exemption des jeunes porteurs de projets du taux d'intérêt appliqué aux crédits bancaires de cette formule, a été pris en charge en vertu des dispositions de l'article 1 du décret exécutif N°13-253, promulgué en juillet 2013. Le ministre a rappelé que les dispositions de cet article a fixé le taux de bonification sur le taux d'intérêt à 100 % du taux du débiteur appliqué par les banques et les établissements financiers au titre des investissements réalisés dans tous les secteurs d'activité. Un montant global de 292 milliards de DA a été alloué à l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) depuis sa création en 1996, alors que 60 000 nouveaux projets ont été financés par cet organisme en 2016. Un nombre en hausse par rapport aux 23 676 projets de création de micro-entreprises financés en 2015 et 40 800 en 2014. Cet organisme enregistre et finance chaque jour une moyenne de 91 projets de création de sociétés, initiés par des investisseurs âgés de moins de 35 ans, selon le DG de l'Ansej. Il a indiqué que 56% des porteurs de projets sont issus de la formation professionnelle et 11% des candidats à l'entrepreneuriat sont des femmes. Partant de ces chiffres, il est en sommes légitime de s'interroger sur la viabilité des micros entreprises créées dans le cadre de ce dispositif.