Scénario - La situation désobligeante que vit ces derniers jours le club le plus titré du pays continue d'alimenter les colonnes de la presse et soulève des interrogations chez les observateurs, notamment le «peuple» de la JSK. Le feuilleton est ainsi loin de connaître son épilogue. Chaque jour qui passe apporte son lot de surprises et personne ne sait qui fait quoi au sein de ce grand club. La dernière en date c'est le maintien du duo Rahmouni-Moussouni à la tête de la barre technique. Une décision qui aurait été prise par les membres du CA et du CSA suite a la forte pression des supporters. Remerciés au lendemain du stage de Tikjda par la direction, les deux entraîneurs qui ont réfuté la décision prise à leur encontre se sont déplacés en Tunisie mercredi dernier par leurs propres moyens. Arrivant sur les lieux chacun sait ce qui s'est passé un scandale s'est éclaté. La JSK s'est en fait retrouvée avec deux staffs techniques sachant que le technicien italien était arrivé en matinée sur les lieux du stage à Gammarth. Un fait inédit qui vient porter un peu plus atteinte à la notoriété de ce géant du football national considéré jadis comme un exemple de sérieux dans tous les domaines. Aussi après les deux journées de mercredi et jeudi de palabres qui n'étaient pas faites sans perturber les joueurs qui avaient même demandé à rentrer au pays, les choses ont repris leur cours normal. Les deux entraîneurs limogés ont repris le travail avec le groupe en assurant les deux séances d'entraînement d'hier. La première a été consacrée à un travail physique et la seconde à un travail technico tactique avec un match d'application entre les joueurs. Selon des indiscrétions le tout s'est déroulé dans une bonne ambiance, mais nombreux sont ceux qui se demandent comment sera la suite de ce feuilleton qui ne finit pas de faire couler l'encre. Tout le monde attend de voir la réaction du président Hannachi qui s'est curieusement plongé dans un silence au moment où le club est livré à lui-même. De son côté le vice-président Azlef qui a été chargé d'assurer l'intérim en l'absence de Hannachi, a affirmé que personne n'a le droit de parler au nom de la JSK. «J'ai constaté que ces derniers jours certaines personnes parlent, alors qu'elles ne font pas partie du conseil d'administration. Personne n'a le droit de parler au nom de la JSK, sauf moi, le CSA, Nassim Benabderrahmane et Chioukh. L'assemblée des actionnaires n'aura pas lieu le 7 août. Je dois vous dire que même si un actionnaire veut vendre ses actions, une personne étrangère à la SSPA/JSK n'a pas le droit de les acheter, car ce sont les actionnaires actuels qui sont prioritaires dans l'achat de ces actions», dira entre autre Azlef au moment où les membres du CSA et quelques membres du CA annoncent avec fermeté la date fixée, soit ce lundi 7 août 2017. C'est dire que la crise qui secoue le club le plus titré du pays est loin de s'estamper. Bien au contraire il y a lieu de s'attendre à d'autres rebondissements.