Palliatif - En raison du changement opéré par la CAF dans le programme des éliminatoires de la CAN-2019, le staff technique de l'équipe d'Algérie est contraint de revoir sa stratégie. Les Verts ne disputeront aucun match officiel avant septembre 2018, la Fédération algérienne de football (FAF) met les bouchées doubles pour programmer des matchs amicaux de bon niveau et mettre à profit les deux dates FIFA du mois de mars et deux autres du mois de mai. Alors que l'instance fédérale et son homologue sud-coréenne sont en passe de conclure la première rencontre amicale qui devrait se dérouler à Séoul, le staff technique national sous la conduite de Rabah Madjer a émis le vœu de disputer un autre un autre match en Asie. Selon des sources crédibles, le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, aurait pris note et coché deux nations qui font partie des mastodontes du football asiatique. Les négociations devraient être lancées incessamment avec les fédérations japonaise et chinoise pour une éventuelle officialisation de la rencontre qui devra intervenir trois jours seulement après celle face à la Corée du Sud. C'est cet espace de temps très court (72 heures) entre les deux dates FIFA du mois de mai qui impose au staff technique national à ne pas effectuer de déplacement dans un autre continent pour disputer une autre rencontre. Le trio Madjer-Ighil-Menad souhaite donc rester en Asie et profiter pleinement de la période de préparation et des sparring-partners dont le niveau est bien meilleur que celui de la République centrafricaine. Toujours dans le contexte des rencontres amicales, il est à rappeler que les deux dates FIFA n'ont toujours pas été programmées par la FAF. Cette dernière a préféré temporiser jusqu'au déroulement du tirage au sort de la Coupe du monde-2018 prévue en Russie et voir ensuite les suites à donner aux probables sollicitations des équipes mondialistes notamment celles qui auront à croiser le fer avec le Maroc, la Tunisie ou l'Egypte. Néanmoins, Madjer n'écarte pas la possibilité d'affronter des équipes africaines pour mieux préparer sa troupe en prévision de la suite des éliminatoires de la CAN-2019 et de sa phase finale. Certains observateurs et amoureux de la sélection nationale estiment que les Verts sont en phase de doute après le grand ratage enregistré pour la qualification à la Coupe du monde-2018 en Russie. De ce fait, d'aucuns sont convaincus que pour décomplexer le groupe qui demeure le même dans sa quasi-totalité, la FAF doit impérativement dénicher des sélections nationales de très haut niveau comme sparring-partners pour les coéquipiers de Mahrez. Un scénario déjà vécu par les Bougherra, Antar-Yahia, Ziani, Belhadj, Mansouri, Matmour et Saïfi qui, on se rappelle bien, avaient essuyé un cinglant revers (0-2) face à la Guinée d'un certain Robert Nouzaret dans un stade 5-Juillet plein comme un œuf. Une défaite très amère car ayant privé l'Algérie d'une participation à la CAN-2008 alors que auelques jours seulement avant toujours sous la conduite de Jean-Michel Cavalli, les Verts affrontaient à Montpellier le Brésil de Ronaldinho, Kaka, Robinho et Maicon. En dépit de la défaite (2-0), l'Algérie avait fait un match acceptable avant de réussir une démonstration face à l'Argentine de Messi, Tevez, Zanetti et Cambiasso dans un match amical perdu (3-4) au Camp Nou de Barcelone le 5 juin 2007. Malgré l'élimination de la CAN-2008, le public sportif algérien était convaincu qu'il s'agissait d'un accident de parcours puisque la suite lui a donné raison avec deux participations consécutives en Coupe du monde (2010 et 2014).